The Bewitched Hands

Ils ont surpris, et même séduit en 2010 avec leur premier album "Birds & Drums". Sébastien Adam, Nicolas Karst, Baptiste Lebeau, Marianne Mérillon, Benjamin Pinard et Anthonin Ternant du groupe The Bewitched Hands ont connu un succès confidentiel mais d'estime avec ce premier essai pop, remarqué par différents médias comme Le Point et Magic, qui en ont fait l'éloge. "Birds & Drums" a notamment été défendu par les singles "Work", "Sea" et "Tonight", témoignant de la large palette des talents de cette formation originaire de Reims.

Né dans la cité des rois, The Bewitched Hands brigue désormais le trône avec un deuxième album intitulé "Vampiric Way", à paraître le 24 septembre. Comme premier extrait, c'est la chanson "Thank You, Goodbye, It's Over" qui a été envoyée aux radios, avant la sortie d'un EP sur iTunes le 20 août. Celui-ci contient le lead single "Thank You, Goodbye, It's Over" ainsi que les titres "Boss" et "Modern Dance". Et ce week-end, le groupe participera au Festival Rock-en-Seine, samedi 25 août.

C'est donc un vrai retour en fanfare pour The Bewitched Hands, d'autant plus que ce nouveau morceau augure le meilleur pour la suite. Une chose est sûre, le groupe n'a rien perdu de son talent. La preuve à présent en images avec ce clip faussement gothique dans lequel le groupe joue dans le noir au milieu de lumières fluorescentes. Une vidéo qui ne manque pas de piquant !

Dans un communiqué de presse, le label Jive/Epic (Sony Music) évoque une « mélancolie amphétaminée » pour la chanson "Thank You, Good Bye, It’s Over" et « la pop nostalgique et syncopée du malicieux "50’s Are Good" ». Du lourd ! Il faut dire qu'on travaille à six. The Bewitched Hands, ce n'est pas un musicien et cinq figurants : « tout le monde écrit, chante, joue » et « les égos sont partagés avec inspiration et délicatesse ».

La bande existe depuis 2007 et s'est forgée une réputation de scène dès 2008. L’année suivante, les cinq garçons et l'unique représentante de la gente féminine sont remarqués le festival GéNéRiQ (Dijon), puis sur la compilation "CQFD" des Inrockuptibles, avant de se lancer véritablement avec un premier opus.