Stone

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Stone dit tout ! Invitée dans l'émission "Chez Jordan" sur C8, celle qui formait un duo emblématique avec Charden est revenue sans fard sur sa carrière et notamment la retraite « totalement ridicule » qu'elle perçoit : « Je touche dans les 1.000 euros. C'est terrible. Je ne suis pas la seule, on est nombreux dans le même cas ! (...) Nous avons été insouciants dans notre jeunesse. On n'a pas cotisé là où il fallait. Les galas de l'époque n'étaient pas déclarés... Quand on a pris conscience qu'il fallait rentrer dans le rang, c'était déjà du temps qui était passé ». Durant l'entrevue, elle revient aussi sur la chirurgie esthétique, le statut de has-been qu'elle assume ne pas être. Mais surtout, Stone s'insurge contre les télé-crochets, devenus monnaie courante dans le paysage télévisuel français entre "Star Academy" et "The Voice", et alors que "Nouvelle star" va revenir sur M6 pour deux émissions spéciales.

"Le retour de bâton va être difficile"

Si elle dit détester la starification, l'interprète de "L'avventura" plaint les jeunes candidats de ces télé-crochets « où on va les propulser star du jour au lendemain » : « Parce que ce n'est pas la solution du bonheur ». Et Stone s'inquiète du sort de ces talents en herbe : « Je me dis : "Les pauvres gamins, comment ils vont retomber ? Qu'est-ce qui va leur arriver ?" Je leur souhaite pas mais bon, malheureusement on sait très bien qu'être star n'apporte pas le bonheur. Regardez toutes les grandes stars comment elles ont fini, c'est une catastrophe ! Donc il faut avoir un juste milieu ».

Car la chanteuse de 75 ans sait que « le retour de bâton va être difficile » pour la plupart des artistes sortant de ces télé-crochets, même si certains talents comme Jenifer ou Nolwenn Leroy ont eu une belle carrière : « Ça me fait de la peine (...) Certaines s'en sortent, et heureusement pour elles, je pense qu'elles ont peut-être un peu plus d'intelligence que les autres ». « Pas du tout dans ce trip là », Stone a donc un avis tranché sur ces émissions : « Ça formate des gens à s'imaginer qu'ils vont devenir des personnes qui n'ont pas lieu d'être ». Elle préfère davantage celles « où on rigole, où il y a une bonne ambiance, où il faut faire des trucs... ».