Pierpoljak

Il y a trois ans, après avoir contracté une pneumothorax et pris une retraite anticipée de quatre ans sur les îles, Pierpoljak avait démarré une nouvelle tournée française "J'blesserai personne Tour" avec des passages dans certains Zéniths de France et une escale aux Francolfolies de la Rochelle, fort de la parution de son opus "Je Blesserai personne" (Top 37 en 2006). Un album perçu comme celui de la maturité et bénéficiant de multiples collaborations d'invités tels que Tiken Jah Fakoly, Djeli Moussa Kouyaté et Romain Humeau de Eiffel, entre autres. Un disque qui, malheureusement, n'aura pas réussi à imposer de nouveau le chanteur dans le cœur du grand public, comme au temps de ses tubes "Pierpoljak" (Top 9 en 1999) ou "Je sais pas jouer" (Top 21 en 1999).

Dix ans après ses derniers, Pierpoljak dévoile actuellement un nouveau single, signé chez Barclay, "J'me comprends tout seul", une chanson dans laquelle il s'essaie au “name-dropping”, citant tour à tour Renan Luce, Guizmo de Tryo, Johnny Hallyday... et relatant les difficultés du métier dans lequel il évolue, mais aussi de sa place dans notre société en général - sur une mélodie plutôt enjouée et efficace.



Pierre Vilmet aka Pierpoljak, est né le 7 septembre 1964 à Paris. Dans les années 80, il évolue comme batteur au sein d’un groupe rock punk, Samu 92. Adulant les grandes légendes anglaises, il s’envole pour Londres et finit dans un squat où il découvre le reggae, genre musical déjà bien pratiqué en Angleterre à cause de la forte présence de communautés anglo-jamaïcaines, mais pas encore France (même si le reggae jamaïcain y est tout de même largement écouté). En 1995, le label Barclay le remarque et décide de produire son premier album éponyme. Pierre Vilmet devient Pierpoljak. Quatre ans après c'est la consécration populaire, puis un descente aux enfers jusqu'à une hospitalisation en urgence, suite à une pneumothorax. Il décide alors de prendre une retraite spirituelle aux Caraïbes de presque quatre ans.