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Boycott du concert de Mike Kalambay : le Zénith de Paris répond à la polémique !

Par Jeff MOREAU | Rédacteur
Une polémique éclate autour du concert de l'artiste congolais Mike Kalambay, prévu le 26 mai au Zénith de Paris. Accusé de violences et d'agression, le chanteur chrétien fait l'objet d'un appel au boycott sur les réseaux sociaux. La salle parisienne prend la parole pour justifier cette programmation.
Crédits photo : Affiche du concert
Le ton monte. Depuis plusieurs jours, une campagne de boycott visant l'artiste congolais Mike Kalambay fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux. Décrit comme une « figure emblématique de la musique gospel en République Démocratique du Congo », ce chantre chrétien doit se produire au Zénith de Paris ce dimanche 26 mai afin de répandre la bonne parole en musique, avec de nombreux invités annoncés dont KS Bloom, Rhema Loseke, Christian Mukuna, Shekinah ou Micheline Shabani. Seulement, la programmation de Mike Kalambay dans la capitale suscite une vive polémique, le musicien étant accusé de violences domestiques par son ex-épouse Penielle Nsamba. « Mike Kalambay est un chantre chrétien et un pasteur qui a beaucoup d'influence dans le monde chrétien. Cependant, il est accusé de violences sexuelles et conjugales envers son ex-femme Penielle et plusieurs autres femmes, mineures et majeures. Ces allégations sont graves et ne peuvent être ignorées. Il est inconcevable que dans une telle période d'éveil autour des violences faites aux femmes en France, une personne accusée de telles choses puisse se produire à Paris » souligne une pétition lancée sur le site Change.org, qui a déjà recueilli 13.200 signatures.

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"Une insulte aux victimes passées, présentes et futures"


Sous les publications Instagram de l'artiste, de nombreux messages s'émeuvent de cette situation. « C'est honteux », « écoeurant », « On va regarder tous ceux qui participent à cette foutaise et on va vous boycotter un par un », « Il n'y aura aucun repos pour vous », « Repentez vous sérieusement » et « Dimanche nous serons là pour manifester et tu vas nous entendre » peut-on lire dans la section commentaires. Les signataires de la pétition appellent à l'annulation pure et simple du show de Mike Kalambay. « Permettre à une personnalité publique accusée de tels actes de se produire sur scène serait une insulte aux victimes passées, présentes et futures. Il est essentiel que nous prenions position contre les abus sous toutes leurs formes pour protéger notre communauté, cela passe notamment par demander l'annulation de son concert à Paris » est-il indiqué.

"Le Zénith ne choisit ni ne produit de spectacles"


Pointé du doigt dans cette campagne de boycott très active sur les réseaux sociaux, le Zénith de Paris vient de partager un communiqué officiel détaillant les circonstances ayant mené à cette programmation musicale controversée. « Les Zénith [17 salles labellisées en France, ndlr] gèrent un calendrier qu'ils ouvrent à la location et les opérateurs réservent la salle. Le premier à contractualiser la réservation de la salle sur un jour J est donc le premier servi. Le Zénith ne choisit ni ne produit de spectacles » est-il précisé, l'exploitant d'un Zénith étant « juridiquement tenu d'accueillir toute manifestation de ce type » sous peine de « contrevenir explicitement aux dispositions légales posées par l'article L121-11 du Code de la consommation (refus de vente) », et donc d'être « assigné au tribunal à ce motif ». En clair, le Zénith « ne dispose d'aucune marche de manoeuvre pour autoriser ou interdire la présentation d'un spectacle ».



« Cette question, qui s'est déjà posée par le passé au Zénith de Paris, a toujours conduit à la même réponse : la prérogative permettant d'interdire une manifestation revient aux seules autorités compétentes (Tribunal, Préfecture, Conseil d'État...) et non à l'exploitant de la salle » atteste la direction de l'établissement, qui assure néanmoins vouloir maintenir « la plus grande vigilance » et promet de prendre « toutes les mesures nécessaires » en cas de non-respect des règles édictées dans le contrat de location durant l'événement.

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