Kerredine Soltani

Kerredine Soltani publiera le 14 mai son tout premier album. Un disque qui invite au voyage, comme en témoigne son premier extrait, "Fils de la bohème", certainement plus autobiographique qu'il n'y parait. L'artiste a voulu parler de liberté, au sens large, du stress du quotidien dans la chanson "Parigo" et des valeurs qui l'ont construit dans le titre "J’ai l’impression". Un voyage qui se révèle être au final une véritable introspection. Kerredine Soltani se pose des questions sur les sentiments amoureux qui l'ont habité et le hantent peut-être encore aujourd'hui. Donnant son avis sur l'avancement du monde, sous l'aspect d'un constat social piquant, l'artiste se met à nu avec une palette de sentiments. Cet univers dense et simple à la fois, Kerredine Soltani en a présenté un petit aperçu au cours d'un showcase joué au milieu de son équipe, chez Warner. Ce concert était retransmis en direct sur le net.

Kerredine Soltani n'est pas un débutant. Passé de l'ombre à la lumière en écrivant le célèbre titre "Je veux" pour Zaz, récompensé d'une Victoire de la musique de la "Chanson originale de l'année" en 2011, il a déjà mis ses talents d'auteur-compositeur au service de nombreux artistes. Pêle-mêle, Kerredine a collaboré avec Judith et Sofia Essaïdi. Autant dire que ce n'est pas un bleu.

Le chanteur et guitariste, qui n'a pas sa langue dans sa poche, a commencé à l'âge de 14 ans en écrivant ses premières chansons. A19 ans, il publiait son premier single "La mélodie t'entraine". Deux ans plus tard, il entrait au Ministère de la Culture avant d'être chargé de plusieurs missions événementielles pour la présidence de la République. Agé de 26 ans, il montait sa propre agence de comédiens spécialisée en doublage de voix avant de monter son label "It's ma prod" pour signer Sofia Gon's chez Sony BMG. Une longue histoire qui donne de la substance à ce premier album éponyme.

Depuis, l'artiste ne s'est pas reposé sur ses acquis, il a notamment composé et réalisé les chansons du nouvel album de Caroline Costa et celui de Tal, "Le droit de rêver".