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Iliona Blanc en interview

Auteur, compositeur et interprète, Iliona Blanc vient de sortir son premier album. Le coup de coeur artistique de Maxime Leforestier trace ainsi sa route dans un univers aux nombreuses influences musicales. L'artiste nous parle de son album mais aussi de son parcours et de ses projets. Interview.
Bonjour Iliona. Tu sors actuellement ton premier album "Chipiemania". D’où vient ce terme ? (Nikolas Lenoir, journaliste) ?
Iliona Blanc : Je cherchais un terme qui reflète le côté femme/enfant. "Chipiemania" est aussi le reflet de mon tempérament coquin, taquin et féminin.

On retrouve d’ailleurs ces aspects dans ton premier single "Je veux un dessert". Est-ce un choix dans ton écriture d’utiliser certaines métaphores ?
C’est un choix assumé en effet. J’aime aussi le fait de permettre à chacun de donner le sens qu’il souhaite à une chanson. Je joue d'un deuxième degré plus ou moins approfondi.

Comment peux-tu définir ce premier opus ?
J’écoute beaucoup de musiques différentes et je m’inspire de toutes ces influences. L’album est constitué de pop, d’acoustique, de funk, de reggae avec également de la chanson française et des influences africaines. Je voulais que cet album soit un mélange de plusieurs musiques.

Ton nouveau single "T Pa Bo" sonne comme une chanson très estivale. Avais-tu l’envie de faire une chanson calibrée tube de l’été ?
Pas du tout. La maison de disques trouvait que cela était cohérent avec l’été mais je ne l’ai pas écrit dans cet esprit.

Retrouvez le clip d'Iliona Blanc, "T Pa Bo" :
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La musique fait penser au "Rayon de soleil" de William Baldé qui avait bien marché l’été dernier. Ton texte pourrait d’ailleurs être une réponse franche et féminine au sien. Qu’en penses-tu ?
Je ne l’ai pas écrit en ayant à l’esprit ce que les gens allaient penser. Je n’avais pas la volonté non plus de faire une chanson qui je le reconnais peut correspondre à l’été.

On pense parfois à Christophe Maé et Louisy Joseph en écoutant tes chansons. Est-ce que ce sont des artistes dont tu t’inspires ?
J’aime beaucoup Christophe Maé et j’écoute sa musique. En ce qui concerne Louisy Joseph, je ne me reconnais pas du tout dans ce qu’elle fait.

En parlant de Christophe Maé, tu as d'ailleurs travaillé avec l'un de ses acolytes. Comment s’est passée cette collaboration avec Volodia ?
Volodia est l’ingénieur son pour les prises de voix et les mixes. Cela s’est très bien passé. Il a énormément de métier et j’ai adoré travailler avec lui. Je tiens par contre à préciser qu’il n’a pas joué sur l’album. Il a parfois circulé l’information selon laquelle il aurait assuré les parties guitares mais ce n’est pas vrai.

J’ai appris que tu donnes des noms à chacune de tes guitares. Peux-tu nous parler du rapport que tu entretiens avec elles ?
Je considère mes guitares comme mes partenaires. Elles sont avec moi à la maison et elles me suivent pour les concerts. Je trouvais sympa de leur donner un nom. Je peux d’ailleurs te dire comme je les appelle. Il y a Chipie, Crème, Violette et Chérie. Il y aussi plusieurs sens car Crème renvoie à la couleur crème mais ça peut aussi évoquer la crème chantilly. Chérie fait aussi penser à la couleur cerise. Chacune d'entre elles a sa propre histoire.

Tu as appris la guitare en autodidacte. Était-ce un choix ?
Quand j’ai commencé à l’apprendre, j’étais encore étudiante et je n’avais pas l’argent pour me payer un prof. Il y a pas mal de livres sur la guitare, de cours sur Internet donc c’est plus facile d’être autodidacte en guitare qu’en piano. J’ai une formation de piano classique et c’est totalement différent. L’apprentissage de la guitare est très personnelle et d’ailleurs, beaucoup de guitaristes le sont devenus en étant autodidactes. Avec la guitare, il n’y a pas besoin d’attendre des années pour créer. Au bout de six mois, on peut commencer à faire des mélodies sympas. Il faut juste de la volonté.

Tu as aussi une formation de danse et tu as d’ailleurs été à Los Angeles dans ce cadre. Quelle place tient la danse dans ton parcours ?
Je suis partie à Los Angeles quand j’ai eu 21 ans. Je n’ai pas fait beaucoup de danse en France. Je voulais une formation intensive aux Etats-Unis. Ces cours de danse mais également de chant m’ont énormément appris.

Tu es auteur, compositeur et interprète. Est-ce difficile d’imposer ses choix quand on apporte déjà tout un univers ?
Ce n’est pas difficile dans la mesure où ce que l’on fait est cohérent. J’ai choisi mon équipe et je savais ce que je voulais faire. Il y a certaines personnes que je n’ai pas eu pour des raisons financières mais à part cela, j’ai fait ce que je voulais. J’ai eu la liberté de mettre les chansons que je voulais dans l’album. C’est une chance.

Un an s’est écoulé depuis le premier single "Je veux un dessert". Qu’as-tu fait pendant cette période ?
Le premier single n’est jamais sorti mais j’ai fait beaucoup de concerts en attendant. J'ai aussi beaucoup travaillé sur l'album et le deuxième single "Les temps sont durs".

Retrouvez le clip d'Iliona Blanc, "Les temps sont durs" :
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Tu as notamment fait les premières parties de Maxime Leforestier au Casino de Paris. Qu’en retiens-tu ?
Une expérience formidable. Maxime Leforestier a eu un coup de cœur pour ma musique et c’est vraiment à son initiative que j’ai assuré sa première partie. Cela m’a beaucoup touché.

Quel regard portes-tu sur son travail ?
C’est pour moi l’un des meilleurs paroliers français au même titre que Cabrel et Aznavour entre autres. C’est un grand honneur que d’avoir été choisie par ce grand monsieur.

Peux-tu nous dire quand le public pourra venir découvrir ton univers sur scène ?
Je serai au Réservoir de Paris les 22 juillet et 10 octobre prochains. Je prépare aussi une tournée pour 2010. Les choses se mettent en place.

Quel message aimerais-tu transmettre au public et aux internautes ?
Je les invite à découvrir mon univers et j'espère qu’ils se reconnaîtront dans certains titres. J’ai voulu faire un album agréable à écouter. J’espère également qu’ils viendront me voir sur scène car c’est une approche encore différente.

Merci Iliona pour cette interview.
Merci pour ton soutien.
Pour en savoir plus, visitez ilionablanc.artistes.universalmusic.fr, ou son MySpace officiel.

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