Hôtel Costes

Hôtel Costes - A Decade (1999-2009)
by Stéphane Pompougnac

En velours pourpre, avec les dix étages numérotés en lettrines dorées, vous pouvez vous procurer ce magnifique coffret au prix de 150 euros, en édition limitée évidemment ! On retrouve la décoration Napoléon III de l’hôtel avec ses dix tiroirs CD et une pampille de rideau au sommet. Véritable collection musicale, la série "Hôtel Costes" est plus que jamais la référence du luxe et du raffinement parisien. Composé des dix volumes, ce coffret collector sera sans conteste un cadeau très raffiné pour cette fin d’année. Ce coffret très design et trendy créé par Jacques Garcia s’impose dès le premier coup d’œil.



Attention, la compilation existe également en double CD avec la sélection des meilleurs morceaux sélectionnés par Stéphane Pompougnac. Depuis dix ans, chaque volume truste les premières places du Top compilations à chaque parution - mixant notamment Pink Martini, Grace Jones, De-Phazz, Yves Montand, Rinôçérôse ou Cesaria Evora.

Stéphane Pompougnac est un DJ français de lounge né en 1968 à Paris. Il est également musicien, compositeur et producteur. Il est particulièrement connu pour avoir mixé les compilations lounge de la série "Hôtel Costes". Il est par ailleurs le neveu de l'humoriste Jean-Marc Pompougnac. Son premier emploi était en tant que serveur au célèbre café parisien des halles, le Café Costes place des Innocents. Il commence à mixer dans des clubs tels que Le Queen, Le Privilège, Le Diable des Lombards, et Les Bains Douches. C'est aux Bains qu'il rencontre Claude Challe qui l'a aidé à construire ses propres connaissances musicales. Il rencontre par la suite Jean-Louis Costes, copropriétaire de l'Hôtel Costes, qui l'invite à travailler pour lui en 1997. Pompougnac sort son premier CD de mixes, "Costes", en 1999 avec le label Pschent Music. S'ensuivent une dizaines d'autres volumes, sans oublier la sortie de son premier album, "Living On The Edge" en 2003, avec notamment la participation de Michael Stipe (REM) sur la chanson "Clumsy". En 2008, il participe à l'album de remix "ayu-mi-x -SILVER-" de l'artiste japonaise Hamasaki Ayumi, où l'on retrouve les plus grands noms de la scène internationale.

Visionnez le Making Of de l'opus "Hôtel Costes - vol. 11" :

La compilation du Baron

Le prestigieux club parisien Le Baron fête ses cinq ans et sort, pour l’occasion, sa première compilation sur un double CD. Dans Le Baron, et son décor de boudoir rougeoyant, Sébastien Tellier “croone” derrière le piano à queue. Seuls quelques initiés ont été prévenus. En quelques semaines seulement, le petit cabaret révolutionne la fête à Paris, son nom est susurré par toutes les bouches, les stars underground affluent. C’est un véritable succès ! Le Baron, c’est d’abord l’idée d’un duo d’amis. Lionel, marseillais d’origine, est à l’époque l’imprimeur des boîtes de nuit parisiennes. Un soir, au Pulp, il rencontre l'artiste André, célèbre “graffitteur”, et c’est le coup de foudre amical. Mais où se regrouper entre copains artistes, musiciens, icônes, dans cette capitale à la fête triste ? Lionel et André ont alors l’idée d’ouvrir un club intime pour recevoir leurs amis, un endroit comme il n’en existe pas, où l’on se sente chez soi. Ils choisissent Le Baron, ancien bar à hôtesses aux murs de velours, rideaux à paillettes, tableaux de dames dénudées. Des copains s’improvisent DJs. Choc thermique sur la piste où l’on danse sur les Rolling Stones, Benny Goodman, Gang Of Four et Lio ! Personne n’avait encore jamais osé ! Les branchés se défoulent : galipettes sur la moquette, concours de pelles dans les couloirs, philosophie dans le boudoir… et d’incroyables musiciens se produisent par centaines ! Aujourd’hui au Baron, ne vous étonnez pas si Beth Ditto vocalise sous les yeux de Jamie Hince et Kate Moss, si MGMT fait des impros ou si Bjork y fait un bœuf !

Le Baron fête donc ses cinq ans et publie pour l’occasion une compilation. Elle retrace les choix inspirés et éclectiques du DJ en chef Greg Boust, pilier depuis le début de l'aventure, dénicheur de pépites et de morceaux oubliés. Avec sa crête multicolore, il nous fait twister sur "Laisse tomber les filles", planer sur "Into the Galaxy" ou s’étreindre sur "Love Will Tear Us Apart"… Lionel et André diraient que les habitués de leur club sont des gens qui ont des choses à raconter. Aujourd’hui "La compilation du Baron" partage avec vous l’histoire d’un club unique.

Un disque idéal durant votre repas, alternant (et mixées les uns aux autres s'il vous plait !) chansons anciennes, populaires, ou beaucoup plus actuelles, chacun y trouvera son compte. A découvrir en exclusivité : le premier single de Jaimaïca (anciennement Poney Poney, produit par Xavier de Justice), "I Think I Like U2" (avec clip réalisé par So Me).

Visionnez le lancement de "La compilation du Baron" :

Visionnez Bjork en concert improvisé au Baron :

Souing Gum, Dragi blues et Chama Slow

Pour finir, afin de n'oublier personne lors de votre réveillon, voici l'album sélectionné par Charts in France à destination de vos chères têtes blondes - ou d’un public intéressé par le monde de l’enfance comme de jeunes parents le seraient par exemple ! Un opus de treize titres originaux : prenez une ambiance musicale résolument axée sur la guitare et la mandoline, des influences aussi variées que le rock, le jazz, la musique bretonne et irlandaise, la country, le reggae… et une fantaisie délibérée, vous obtiendrez un album riche et coloré qui s’écoute jour et nuit !

Le groupe n’a pas tranché, pas de manière explicite, employant une certaine distance entre ton et manière. Cela dit, c’est un disque sympathique à l’écriture et aux arrangements conformes à une école traditionnelle de la chanson française, puisqu’il y est souvent question d’école. Banjo, guitare, basse, batterie, mandoline et autres accompagnent Delphine la chanteuse, auteur des textes. Les deux chansons les plus intéressantes, à mon goût bien sûr, sont celles qui prennent un angle original et nouveau. "Les fourmis" parle de la conformité et du troupeau qui doit filer droit et aller où on lui dit d’aller. "Pluton" évoque un sujet rebattu comme notre planète en danger, en l’abordant sous l’angle original du tout fout le camp, même Pluton n’est plus une planète.

Les textes parlent avant tout des enfants, de l’école et de l’enfance, mais aussi des différences, de la tolérance et du monde, celui dont on rêve, celui que l’on découvre par les livres ou les voyages.

Visionnez le clip "Les moineaux" :


Merci à musiciens.biz et Anne-Sophie Billaud.