Georgio

Crédits photo : Pochette de l'album
Un an après "Ciel enflammé", Georgio fête son 30ème anniversaire avec la parution de l'album "Années sauvages", disponible depuis vendredi. « C'est mon 5ème album et pourtant je vis toujours les sorties avec autant d'attente et d'émotion. C'est le moment où tout prend sens, tout se concrétise enfin, le moment où vous allez découvrir ce qui m'occupe l'esprit en continu depuis quasi 1 an et demi. Merci à PLK, Josman et Yoa d'avoir accepté l'invitation sur l'album et à vous tous pour votre enthousiasme depuis "Hôtel 5 étoiles". J'ai hâte mais il y a aussi un peu d'appréhension, j'espère que tout sera compris comme je l'ai imaginé. Je compte les heures jusqu'a minuit et je serai branché pour voir vos premiers retours » écrivait le rappeur à quelques minutes de l'arrivée du projet sur les plateformes de streaming, lui qui propose à ses fans une édition physique en béton qu'il faut briser au marteau pour accéder au CD, afin d'illustrer l'idée « que l'on peut franchir les murs et briser les codes, quand bien même on essaie de nous bloquer ».

"Se relever, recommencer, avancer"

Riche de 15 pistes et trois collaborations, l'album "Années sauvages" porte ce nom car le rappeur estime qu'il « correspond bien à la fin de l'adolescence, au début de la vie d'adulte, à la fois le présent et le futur ». « C'est un âge où on peut avoir ses propres expériences et tenter 1.000 choses sans qu'il n'y ait trop de répercussions quand on tombe, quand on échoue. Se relever, recommencer, avancer : il y a un truc un peu sauvage là-dedans... C'est à la fois pur et brut et ça correspond bien au mood de l'album » décrypte-t-il pour Le Télégraphe. Une approche sombre, à l'image de la pochette du disque rouge sang, mais pas seulement : « Il y a une forme mélancolique qui m'est propre mais cet album est rempli d'espoir. Le dernier titre du disque, "Infini", le reflète bien. C'est une chanson qui évoque la mort mais le discours, c'est juste "aimons-nous, vivons pleinement et au maximum" ».





Justement, la chanson "Infini", a le droit à un clip superbe de cinq minutes dans lequel Georgio déambule avec sa bande de potes dans les rues de Paris, tandis que ses mots parlent de la fragilité de la vie, de la disparition de ses proches, des rendez-vous manqués et de sa place dans le monde sur une mélodie au piano. Pour marquer les esprits, le rappeur a également balancé sur sa chaîne YouTube un deuxième clip, illustrant cette fois-ci le morceau "Posthume", plus percutant avec son beat frénétique qui met en relief un texte introspectif sur le droit de montrer ses failles : « Toute la nuit j'me suis d'mandé comment j'allais faire ces thunes / Seulement pour sauver les miens / Pas mettre un drapeau sur la lune / C'est vrai qu'j'ai trop de rancune / J'ai pour l'instant présent pas d'chanson à titre posthume ». Avis aux fans, Georgio se produira en concert au Zénith de Paris le 13 mai, et la billetterie est déjà ouverte.