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Didier Barbelivien : "J'ai perdu en huit ans 70% de mes revenus"

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Dans une interview accordée à "Nice Matin", Didier Babelivien, dont le dernier album en date est sorti le 3 octobre, donne son point de vue sur l'évolution du marché du disque et la politique menée contre le téléchargement illégal. A 100% pour la répression, il refuse la licence globale qu'il estime être "débile" !
Crédits photo : ABACA
Actuellement sur les routes de France pour assurer une tournée à l'image de son dernier album "Mes préférences", sorti au mois d'octobre et écoulé à près de 110.000 exemplaires, le chanteur Didier Barbelivien accordait une interview au quotidien "Nice Matin". Un entretien publié le dimanche 19 février. L'occasion pour celui dont Michel Sardou et Patricia Kaas ont chanté les textes de rappeler son soutien à Nicolas Sarkozy dans sa campagne présidentielle, mais également de donner son opinion sur les résultats de la loi Hadopi et au sujet de la licence globale.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Didier Barbelivien n'y va pas avec le dos de la cuillère. Selon ses propos, Hadopi est inefficace et l'idée d'une Licence globale est tout simplement « débile » : « Une loi sans répression, ce n'est pas une loi. Hadopi est un raté mais une licence globale serait encore pire. S'acquitter d'un forfait pour consommer sans limite ? Débile ! C'est un peu comme s'il suffisait de déposer 50 euros dans une corbeille pour avoir droit à du pain toute l'année, partout en France, à toute heure du jour et de la nuit. » a-t-il expliqué à nos confrères de "Nice Matin". Celui qui se présente comme un « dinosaure » devra néanmoins tenir compte de l'évolution du marché car la part du téléchargement dans les ventes de musique et la part des revenus liée au numérique s'accroissent d'année en année. Pascal Nègre parlait même d'un équilibre entre les revenus des ventes physiques et numériques d'ici quelques années dans une interview accordée au magazine "Capital" (janvier 2012).
Hadopi est un raté mais une licence globale serait encore pire.


Toujours selon Didier Barbelivien, la législation en vigueur et les différents modes de consommation de la musique ne permettent pas de pouvoir protéger les droits d'auteur : « C'est l'un des dangers de nos démocraties que de n'avoir pas préservé les œuvres de l'esprit, quelles qu'elles soient. Ce qui se passe aujourd'hui pour la chanson s'étendra demain au cinéma, puis à la littérature et ainsi de suite. » a-t-il déclaré. Le résultat ? Des revenus qui diminuent considérablement pour lui comme pour beaucoup d'autres : « J'ai perdu, en huit ans, 70 % de mes revenus. Ils étaient très élevés, c'est donc supportable. Mais à terme, c'est toute la production phonographique qui est appelée à disparaître. Je fais partie des dinosaures, comme Cabrel ou Souchon. Mais il existe peut-être un petit Cabrel caché à Nice que l'on n'entendra jamais parce qu'il n'y aura personne pour le produire. Regardez INNA Modja : voilà une fille qui aurait été numéro un des ventes si son tube, "French cancan", n'avait pas été piraté à tout va. ». Doit-on cependant uniquement imputer la baisse des revenus de l'artiste à l'évolution de l'industrie phonographique ?
Pour en savoir plus, visitez didierbarbelivien.com, ou son Facebook officiel.
Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Didier Barbelivien sur Pure Charts.
Regardez le clip "Jean de France" de Didider Barbelivien :

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