Cédric Atlan

Les participants à ce projet se sont inscrits du monde entier : France, Angleterre, Allemagne, Islande, Pologne, Etats-Unis. De même, la presse internationale s’est penchée sur cet événement, qui sera relayé bien au delà de nos frontières. De très nombreux fanatiques de Serge Gainsbourg (comme il aimait à les appeler) se sont rassemblés sous le nom de collectif Gainsbourg 20 ans, samedi 19 février dernier à 12h à Paris, sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor lors d’une flashmob. L’objectif de ce rendez-vous était de rendre hommage à l’artiste disparu il y a 20 ans, en participant à la réalisation d’une œuvre artistique originale. Une initiative ambitieuse, et réellement unique, réalisée par Julien Marie, sur l'initiative d'Emmanuel Foissotte, gracieusement produite par At Work Productions.

Découvrez le clip du collectif Gainsbourg 20 ans, "Requiem pour un con" :

CLIP VIDEO "GAINSBOURG 20 ANS" / Requiem pour un Con / 2011 from AT WORK Productions / Paris on Vimeo.

Rythmé par les percussions de ce morceau intemporel, le clip est un véritable clin d’œil au personnage. Il comprend différents tableaux mettant en scène les participants, qui ont adopté pour l’occasion un dress code très Gainsbarre : chaussures blanches, jeans bleu et veste noire. Ces scènes collectives incluent des chorégraphies gestuelles réalisées sous la direction du chorégraphe Hakim Ghorab. Elles sont ponctuées d’un playback tourné devant la maison de l’artiste, et de créations graphiques qui utilisent des graffitis, dessins, et messages laissés par ses admirateurs ces 30 dernières années sur le mur du 5 bis rue de Verneuil.

Lancée sur un groupe Facebook Flashmob Gainsbourg en moins de deux semaines, l'idée a convaincu plusieurs centaines de personnes qui avaient confirmé leur présence. La pluie battante et le froid sur Paris en auront découragé certain, mais en se rabattant sur un lieu couvert à la dernière minute, les organisateurs ont tout de même réussi à réunir une bonne centaine de fans. Gainsbourg est à n'en point douter, toujours aussi tendance, et adoré.

Cédric Atlan, huit ans après "Enfin on plait aux filles (Playskool)"

« Suite à un profond désaccord avec ma maison de disques, je suis parti vers autre chose : l’indépendance » ; voilà comment Cédric Atlan résumait son parcours depuis la fin de l’exploitation de son premier album "Elève indiscipliné pense trop aux filles" au hit "Enfin on plaît aux filles (Playschool)" (Top 54 en 2003), et son follow-up "Come In" (Top 56 en 2003), chez Columbia/Sony Music. Un début de carrière fort prometteur d’ailleurs pour cet auteur/compositeur/interprète, fan de Gainsbourg, passionné de musique depuis le plus jeune âge ; puisque Cédric avait déjà à son actif les premières parties, notamment, de Zazie ou de Marc Lavoine. Un second album autoproduit, "Aparté Pop", en 2006 (avec notamment la participation d'Arnold Turboust à la composition et à la réalisation), puis plus rien. Gageons que cet hommage au grand Serge permette à Cédric Atlan de remettre le pied à l'étrier ; nous avions adoré ses deux premiers disques. A suivre...