Benjamin Paulin

Crédits photo : Guillaume Depagne et Erwan Balanant
C'est notamment entouré Denis Benarosh, Herbie Flowers ou Frédéric Lo, que Benjamin Paulin est actuellement au Studio Ferber, à Paris, sur l'élaboration de son second et nouvel album à paraitre courant 2012 chez AZ/Universal. Nous vous en parlions déjà au début du mois d'octobre 2010, avec le clip de "J'ai marché dans l'amour", chaudement sorti de l'usine. Depuis tous les sites et autres médias ont repris ce dernier ; France Inter et Europe 1, entre autres, se sont emparés de ses nonchalants singles (dont "Dites-le avec des flingues"), ce qui n'aura malheureusement pas (encore) permis à l'audacieux premier album dont ils sont extraits de rencontrer son public. Inspiré par Serge Gainsbourg, Leonard Cohen, Leo Ferré, Beck, ODB ou encore Jacques Dutronc, le très sexy Benjamin Paulin c’est tout simplement de la chanson française qui vit avec son temps et absorbe tous les courants musicaux qui passent à sa portée. Cet album plein d'humour, d'ironie (et bien plus grave dans ses thèmes qu'il n'y parait - écoutez le titre "L'homme moderne") est à la fois un accomplissement et un commencement. Il donne à Benjamin l’occasion d’élaborer avec Logilo (MC Solaar, Sages Poètes de la rue...) et Régis Ceccarelli (Henri Salvador, Abd Al Malik...) une musique plurielle, sans frontière, teintée d’influences diverses du rock à la soul en passant par le hip-hop et la pop, bien sûr.

Visionnez le clip de Benjamin Paulin, "J'ai marché dans l'amour" :

J'ai marché dans l'amour / Benjamin Paulin from Lionel Hirlé & Grégory Ohrel on Vimeo.

Benjamin Paulin est né à Paris en 1978, juif polonais, italien, suisse allemand, il est ce qu’on appelle un vrai français. Solitaire et singulier, il se réfugie très jeune dans l’écriture. Joyeux pessimiste, fainéant “sur actif”, Benjamin cultive ses contradictions jusqu’à en faire sa marque de fabrique. Inspiré par le parcours de son père, le designer Pierre Paulin, il cherche la simplicité du trait qui ne s’acquiert qu’au fil du temps en récompense d’un travail incessant. Benjamin Paulin infuse ici et là, entre poésie, littérature, slogan publicitaire “Warholien”, répliques à la Audiard et humour noir.

Jadis avec une barbe et un bonnet, il officiait au sein du groupe de hip-hop Puzzle. Après deux albums récompensés d’un fort succès d’estime et un solo ("Suicide Commercial"), Benjamin devient "L’homme moderne", soucieux qu’il est de sortir de tout cloisonnement musical et de s’adresser à tous. Il sample les époques pour construire la sienne. Il est l’homme moderne se livrant corps et âme dans ce premier opus qui vous fera voyager surplace.

Pis, après le buzz suscité sur le Web au printemps dernier, suite à la participation de Pierre Sarkozy, au look bling-bling (vêtu d’un blazer et d’un petit gilet, chaînes en or autour du cou et lunettes de rappeur), au sein de son premier clip "Download Me I'm Free", Lazslo Jones a proposé à Benjamin Paulin d'enregistrer avec lui son successeur, "Spinning Around", adressé aux radios en novembre dernier.