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Je me demandais c'est quoi le hit de cet Été 2025 ? La chanson qui à un succès mondial et qui est partout ? 

Survivor Olivia Ruiz : Et c'est parti pour Miss Météores ! 💫

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''Cuff It'' est t'elle la meilleure chanson de Beyonce?

Place en fosse Or pour le concert Beyoncé à Paris le 22, 150€. MP si intéressé !

Hello ! Vous savez s'il y a un moyen de contacter le service client de l'Accor Arena ou de Ticketmaster s'ils ne répondent pas au formulaire de contact ? J'ai besoin d'un rapport de scan d'un billet.

L'article
 
« Je n’ai jamais vu autant de cowboys dans Paris », glousse un passant, essayant de se faufiler entre les chapeaux Stetson à paillettes devant le Stade de France, ce jeudi soir. Si les abords de l’enceinte de Saint-Denis prennent des airs de saloons, ce n’est pas pour une démonstration géante de rodéo mais bien pour le premier des trois concerts français de Beyoncé dans le cadre de son « Cowboy Carter tour », dixième méga tournée de la star, qui réunira en trois dates jusqu’à dimanche 240 000 personnes.
  Au concours des fans les mieux déguisés, les aficionados de « Queen Bey » gagnent haut la main. Rarement, on aura vu autant de filles et de garçons, déguisés dans le thème country au cœur de son dernier album. Mini-short en jean déchiré en paillettes, écharpe aux couleurs du drapeau américain, des cowboys font briller les gradins et la fosse. « C’est tellement beau à voir tous ces gens qui ont fait tant d’efforts, c’est déjà le spectacle avant le spectacle », glisse Olivia, 55 ans, fan de Prince et portant fièrement un bandana acheté aux boutiques de merchandising contre la modique somme de 35 euros.
En attendant l’arrivée de la star, on découvre la scène au milieu de la fosse en forme d’étoile géante. Puis, peu avant 21 heures, le drapeau américain sur l’immense écran passe au noir. Beyoncé débarque, crinière blonde entourée d’une vingtaine de danseurs, tous habillés en blanc. Elle se lance comme une lionne dans l’arène alors que les 80 000 personnes hurlent déjà dès que sa silhouette apparaît sur « Ameriican Requiem ».
  Blue Ivy sur scène
« Je me sens tellement bien d’être sur scène ce soir », lâche-t-elle avant de se lancer dans une reprise de « Blackbird » présent sur son dernier album version acoustique et folk du chef-d’œuvre des Beatles. Comme un symbole, elle y intègre l’hymne américain sur des vocalises stratosphériques et enchaîne sur un puissant « Freedom ». La foule en redemande. Et elle est servie avec un « Yaya » d’anthologie. Son énergie, sa voix, évoquent Tina Turner, l’une de ses idoles. Côté relève justement, sa fille Blue Ivy la rejoint sur scène avec les danseurs. Parmi eux les deux Français fidèles des Twins, avec qui Beyoncé se lance dans une chorégraphie en trio puis revient, s’assoit à côté de son pianiste… dont l’instrument s’enflamme.
Newsletter La liste de nos envies Nos coups de cœur pour se divertir et se cultiver.   Toutes les newsletters Le spectacle est total. L’immense écran en fond de scène, d’une qualité époustouflante rend le show complètement immersif. Les images de grandes figures de la musique noire américaine défilent : Chuck Berry en passant par Tina Turner et Fats Domino. Le titre très politique « America has a problem » permet à Blue Ivy, sa fille de démontrer en solo ses talents de danseuse. Difficile de croire qu’elle n’a que 12 ans.
Ambiance rodéo
Sur la scène, le groupe composé de huit musiciens dont trois cuivres, accompagné de trois choristes façon Supremes enchaîne les titres impeccablement. Les cuivres claquent, la basse frappe en plein cœur. Impossible de ne pas chavirer devant ce show millimétré et structuré en 8 actes. Près de quarante morceaux se succèdent dans un mélange entre chansons du récent « Cowboy Carter » où elle revisite la country américaine mais aussi ses plus grands tubes comme « Diva » ou « Single Ladies ».
Le temps s’arrête sur « Protector », inspirée par sa maternité chantée au pied d’une pyramide entourée de Blue Ivy, vite rejoint pas sa deuxième fille, Rumi, 7 ans. L’adorable bout de chou sourit et salue la foule, pas impressionnée du tout. La carrière de Beyoncé s’écrit aussi en famille.
Sur « Tyrant », elle chevauche un incroyable taureau argenté. Ambiance rodéo alors que la nuit tombe sur le Stade de France. Les rebords de la scène s’illuminent, des enseignes de saloon s’éclairent. Sur les images, entre deux changements de tenues, elle se permet tout, s’allume un cigare avec la flamme de la statue de la liberté ou fait tomber les lettres de l’insigne de Hollywood.
« Quelque chose de spécial pour vous »
Au bout d’une heure et demie de show résonne « Texas hold’em », le plus gros tube du nouvel album. Beyoncé arrive sur le capot d’un camion argenté géant. Dans une mini-robe en lame doré, elle enchaîne « Crazy in love », « Irreplaceable », « Love on top » et « If i were a boy » dans un medley explosif qui retourne le Stade. Sur « Jolene », classique de la star country Dolly Parton, la super woman s’envole dans les airs à plusieurs dizaines de mètres au-dessus de la fosse, assise sur un fer à cheval lumineux qui lui fait faire le tour du stade.
Mais Beyoncé réserve aux parisiens une autre surprise. Immense. « Quelque chose de spécial pour vous », annonce-t-elle alors que public voit surgir de dessous la scène Miley Cyrus en personne, de passage à Paris ces jours-ci. Les deux pop stars interprètent ainsi pour la première fois sur cette tournée leur duo « II Most Wanted », puissante ballade qui fait de cette soirée un moment unique.
Et ce n’est pas fini. Revoilà Beyoncé sortant d’un immense cheval vêtue d’un justaucorps doré pour la dernière partie du show. Blue Ivy revient se déhancher encore sur « Déjà-vu ». Pendant « 16 carriages », la star s’envole de nouveau au-dessus du public, cette fois dans une Cadillac rouge décorée d’un drapeau américain. « Merci pour cette belle énergie, merci d’être venu, d’avoir affronter les embouteillages, trouver une baby sitter… merci pour tout ça », conclut-elle dans un sourire après trois heures de show. Les lumières s’éteignent et une statue de la liberté bâillonnée apparaît sur scène. Final d’un concert époustouflant de bout en bout.