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Mylène Farmer - Avant que l'ombre...


Allan

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Six ans se sont écoulés depuis la parution de Innamoramento, le dernier album studio de Mylène Farmer. Bien que l'actualité Farmerienne n'ait que très peu été dans l'ombre (Un album live, un double best of contenant trois inédits, un album de remixes, un conte illustré, le deuxième album d'Alizée, la participation aux titres de Good Sex Valdès...), ce sixième album studio fut attendu fébrilement par les fans de la fausse rouquine, alimentant rumeurs et fantasmes les plus improbables (un duo avec Diam's, un autre avec Benjamin Biolay entre autres excentricités). Les médias se sont déchaînés après qu'elle a donné une conférence de presse courant décembre pour annoncer la sortie de ce fameux opus, "Avant que l'ombre...", et de son prochain retour sur scène en janvier 2006 pour treize dates au Palais omnisport de Paris Bercy.

 

La première écoute des quinze titres que compte l'opus en a déçu certains, séduit d'autres... L'oeuvre de La Farmer a certes déjà dérouté les fans de la première heure, notamment en 1995 lorsqu'elle s'est essayée à un nouveau son, plus live, plus électrique pour son retour avec l'album Anamorphosée (après l'échec cuisant du film de son pygmalion dans lequel elle jouait son premier rôle au cinéma, Giorgino).

 

Pour le cas présent, ce ne sont pas les orientations musicales qui en ont surpris plus d'un, mais les partis pris d'écritures révélés par un Fuck them all qui a glacé plus d'une ménagère à l'oreille angliciste. Qu'arrive t-il à Mylène ? N'a t-elle plus rien à exprimer pour avoir recours à de telles provocations langagières ?

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AVANT QUE L'OMBRE...

 

Le titre qui a donné son nom à l'album s'ouvre sur une intro au piano proche du High hopes de Pink Floyd. un titre ténébreux tout autant que lumineux. C'est une Mylène hantée par la mort qui nous cueille sur ce titre d'ouverture. A la différence près qu'en chantant la mort, Mylène nous offre une ôde à la vie et surtout à l'amour.

"Avant que l'ombre, je sais, ne s'abatte à mes pieds, pour voir l'autre côté, je sais que j'ai aimé"

 

 

FUCK THEM ALL

 

Premier extrait controversé de l'album, Fuck them all se veut un chant de guerre entre les deux sexes. De là à imaginer Mylène en remplaçante d'Isabelle Alonso sur les plateaux de Ruquier, il n'y a qu'un pas que nous ne franchirons pas... Beaucoup ont critiqué ce choix de single pour présenter ce nouvel album. "Mylène fait sa Farmer" diront certains, "elle s'enlise dans la provoc à 0,99€"... Certes, Mylène ne nous avait pas habitués à une telle crudité des mots (Des "fuck", "bitch", "suck" à profusion...). Pourtant, il faut s'y faire : la Mylène nouvelle se veut plus âpre et abrupte dans son écriture...

"Blood and tears", du sang et des larmes... Ouf, Mylène n'a pas radicalement changé !

 

 

DANS LES RUES DE LONDRES

 

Mid-tempo aux sonorités très Farmeriennes, ce troisième titre nous conte les errances et la vie (avortée ?) d'une certaine Virginia, peut-être la soeur de la prostituée qu'elle a fait chanter à Alizée dans Hey ! Amigo ! sur le deuxième album de cette dernière.

"Mais tu sais son âme est belle dans les rues de Londres"

 

 

Q.I

 

Le titre dont tout le monde a parlé avant même de l'avoir entendu. Avouons que le texte est provocateur de par les termes choisis et le champs lexical adopté : des culs, des cons, des langues... Sexuellement explicite donc...

Mylène y vante pourtant une séduction cérébrale qui éveille ses sens. "Même si j'en ai vu des culs, c'est son Q.I qui m'a plu" nous chante t-elle pour introduire (si je puis dire) ce fameux titre. Elle nous conte donc la primauté de l'esprit qui transporte ses désirs et sublime les plaisirs du corps. N'a t-elle pas déjà chanté dans Méfie-toi, extrait de l'album précédent, "Au jeu du corps à corps, l'esprit est bien plus fort" ?

"Ton Q.I, mon cul aime, CQFD"

 

 

REDONNE-MOI

 

Premier vrai titre lent de l'album dans la plus pure tradition des compositions Boutonnesques. Mélodiquement proche de Souviens-toi du jour... lors des couplets, on peut lire le texte comme un hommage à Bertrand Le Page, premier manager de Mylène, à l'origine du mythe Farmer, qui s'est donné la mort en 1999. Elle y parle très clairement d'un être disparu de n'avoir su dompter l'âpreté de la vie... A noter un court solo de clarinette lors du pont musical avant le dernier refrain, à la fois kitsch et classieux.

"Et ce fantôme se promène là, sous l'apprence gît le blème"

 

 

PORNO GRAPHIQUE

 

L'une des bombes de l'album. Musicalement expérimental, rugueux, sonorités dures... Le risque musical que l'on n'osait espérer... Mylène y chante d'une voix métallique, grave, proche des couplets parlés de Je t'aime mélancolie, en plus froid encore.

Eh bien, après avoir stigmatisé l'éjaculation précoce dans Pas de doute (extrait de L'autre...), la sodomie dans Pourvu qu'elles soient douces (extrait de Ainsi soit-je...), les plaisirs solitaires (impolis dirait Maman, mais elle a tort !) dans Eaunanisme (extrait de Anamorphosée), la Dr Ruth de la chanson française s'attaque à... L'anulingus ! Oui, oui, la feuille de rose, le broute-cul, que sais-je encore... Au diable le sexuellement correct ! (Mylène s'en expliquera d'ailleurs sur un des titres de l'album)

La mutine se livre à un exercice proche du scabreux, flirtant avec une certaine vulgarité assumée.

Une sémantique ouvertement sexuelle donc ("Dés pipés", "Il n'y a pas de porno chic mais bien que des porcs au sens strict"...)... Cependant, son humour vachard fait passer la pillule (si je puis dire) avec légèreté : "Je veux savoir où naît le vent" nous chante t-elle... Hmm hmm... Monsieur son amant aurait-il des problèmes de rétension gastrique ? Pensez à muscler vos sphincters monsieur, please ! Elle s'amuse même de sa nature de star autiste : "Et quand ma langue se délit... C'est l'éloquence de mes silences... Là, sur ton orifice ami... Je m'imisce dans ta pénombre" . Eh bien... Doit-on en déduire que miss Farmer a donné sa langue au chat ? Pis, à la lune ?

Elle nous nargue jusqu'à son rire mutin qui clôt le titre, toute fière de son petit effet.

"Mon coeur est rempli, mais mon corps s'ennuie" scande t-elle à tue-tête. Alors Mylène, libertine ? Catin ? (Grosse cochonne ?) Non... AMOUREUSE !

 

 

DERRIERE LES FENETRES

 

Titre lent après le déluge de sons, de basses et de sexe de Porno graphique. C'est une Mylène voyeuse mais romantique qui s'exprime là. Imaginant les vies cachées "derrière les fenêtres". L'idée que chaque maison abrite son lot de joies, de peines, d'amour, de désamours, de deuils... Qui sait ce qui se passe derrière les fenêtres ?

"Derrière les fenêtres des vies longtemps se perdent"

 

 

AIME

 

Up-tempo typiquement Farmerien dans son orchestration. Le premier single annoncé mais auquel Fuck them all fut préféré. Ode à l'état d'amour à la Farmer. L'amour est à la fois source de jouissances et de peines. A l'instar de XXL ("On a besoin d'amouuuuuuur... Besoin d'une flamme et de vague à l'âme, besoin d'un regard, de peau et de larmes"), Mylène associe les ressentis contraires qu'implique "aimer" :

"Aime, tous les maux sont les mêmes, quand on aime du pareil au blême".

 

 

TOUS CES COMBATS

 

Nouveau titre lent, évoquant cette fois-ci les combats que l'on mène en soi-même, pour s'affranchir de soi et paradoxalement enfin devenir soi. Mylène apprivoise la lumière en se faisant apprivoiser par elle, mais l'ombre guette toujours au fond... Je t'aime mélancolie en somme...

 

 

ANGE, PARLE-MOI

 

Le down-tempo fédérateur de l'album... Ode à son ange-gardien, son ange terrestre... Un ange terrestre aux deux visages, ange et démon. Duallité de l'autre qui fait son tout. De ce paradoxe, il n'est complice...

"Don't let me die, l'ange, don't let me die l'archange"

 

 

L'AMOUR C'EST RIEN

 

Titre faussement ingénu, dont les couplets se font contine. Mylène fait une fois de plus sa coquine. tout en vantant les vertus de l'amour passionnel et condamnant les sentiments tièdes, elle stigmatise les comportements de semi-amour, tels la simulation de l'orgasme féminin : "On crit avant pour que ça s'arrête"... Au diable la tiédeur, vive les sentiments antagonistes mais extrêmes !

"Lamour c'est rien, quand c'est politiquement correct, on s'aime bien, on sait même pas quand on se blesse, l'amour c'est rien quand tout est sexuellement correct". Mylène, à l'image d'une Amel Bent plus mûre (et pour cause !) nous offre sa philosophie : brûler la vie par les deux bouts !

 

 

J'ATTENDS

 

Musicalement proche de Innamoramento (la chanson), couplets dépouillés et refrain allant crescendo avec envolées de notes aiguës. Les paroles évoquent cet amour que tout le monde attend. Comme si l'on ne naîssait finalement que lorsque l'on aime viscéralement, étant en gestation jusqu'à l'innamoramento. Justement, le titre s'envole lors des derniers refains grâce à des coeurs aux sonorités africaines, très présents sur l'album Innamoramento.

"J'attends que l'amour l'emporte, j'attends qu'il frappe à ma porte"

 

 

PEUT-ETRE TOI

 

Musicalement surprenant, ce titre s'ouvre sur des "Shut up !" agressifs pour enchaîner sur des sonorités techno-isantes. Très Farmer dans l'interprétation, ce titre n'en est pas moins déroutant tant il s'approche d'une techno-transe euphorisante aux BPM déchaînés. A l'instar d'un Ame-stram-gram sous acide, Mylène scande dans ce titre son désir pour l'autre. "Nulle autre n'a l'envie de toi comme j'ai besoin de toi". Le titre est soutenu par des "Shut up ! Shut up ! Shut the fuck up !" proches des "Fuck them all" du premier extrait. Jouissif !

 

 

ET POURTANT

 

Dernier titre de l'album (si l'on ommet le bonus-track en plage cachée), Mylène nous offre ici une tendre ballade. Jolie conclusion sur l'amour qui éclaire ce monde intérieur de la chanteuse. On y perçoit néanmoins une pointe de désenchantement due à la peur de perdre l'autre, ou l'amour de l'autre. Jadis, Mylène craignait la mort... A présent, elle redoute le désamour, ce qui, finalement, est très proche dans le fond...

 

 

NOBODY KNOWS

 

Titre caché aux sonorités méandreuses. Mylène y chante d'une voix très grave, ténébreuse... Une rythmique et des arrangements proches de Effets secondaires. Bonus anecdotique d'un album conséquent et déjà bien rempli...

 

 

 

On attendait de la chanteuse aux cinq disques de diamant une prise de risque, une orientation nouvelle... D'aucun pourront accuser Mylène de nous resservir du réchauffé... C'est se fourvoyer lourdement que de penser ainsi. Ce nouvel album nous offre une Mylène affranchie des limites du format "chanson". Elle n'a jamais été la dernière pour exprimer dans ses textes des sujets jusque là laissés à des Gainsbourg inspirés. Mais force est de constater que sur Avant que l'ombre... , son écriture se révèle tout à fait crue sur certains titres. Certains criront à la provocation facile (ce furent certaines réactions observées à la sortie de Fuck them all). Je préfère y voir l'expression sans tabou d'une Mylène qui explore et exprime sa vie de femme dans tout ce qu'elle a de vivante. La sexualité mise en exergue dans Porno graphique, L'amour c'est rien ou Q.I n'est rien d'autre que l'expression d'une femme épanouie, qui assume tout à fait ses désirs de coeur et de corps.

 

Là où elle exprimait la sexualité de manière froide et clinique (Pas de doute, Pourvu qu'elles soient douces), elle fait maintenant partie d'un tout, et s'exprime dans l'amour passionnel, fusionnel, sans interdit. L'amour libre ouvre toutes les portes dit-on...

 

Ce sixième album s'inscrit dans un parcours de femme qui, peu à peu, découvre les joies de la sérénité. Là où le triptyque Cendres de lune / Ainsi soit-je... / L'autre... explorait les confusions de l'adolescence avec tout ce que cela peut comporter de murs et d'incompatibilité avec la vie, le triptyque Anamorphosée / Innamoramento / Avant que l'ombre... révèle une artiste qui se découvre femme séductrice (Anamorphosée), puis femme tombant en amour (Innamoramento) et enfin femme AMOUREUSE pasionnelle (Avant que l'ombre...).

 

Album très cohérent, Avant que l'ombre... séduit plus dans son approche globale que par ses titres pris isolément. Comprendre que ce n'est pas un album à singles (même si certains titres ont un gros potentiel single). Un titre comme Porno graphique, isolé du reste, peut sembler totalement vulgaire et gratuit, tout comme Q.I. Or, ils s'inscrivent dans une logique exprimée plus haut que d'exprimer l'amour sous toutes ses formes. Porno graphique est finalement une chanson d'amour, plus qu'un texte provocateur. Un texte qu'une femme de 43 ans épanouie peut chanter sans que ce ne soit graveleux...

 

En somme, on reproche à Mylène de se mystifier, de se rendre inaccessible. Pourtant cet album est fait de chair, de sang et de sperme. Mylène parle de "cul", Mylène est une femme sanguine, Mylène est une femme amoureuse, Mylène est une femme...

 

Avant que l'ombre... est la suite logique de Innamoramento. Mylène n'est ni tout à fait une autre, ni tout à fait la même. Elle évolue, elle vit et partage...

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Merci beaucoup pour la critique Allan ! Mais au final' date=' tu décris très précisement l'album, ce qu'il est, ce qu'il comporte, ce qu'il signifi, mais tu n'exprime pas vraiment ton opinion dessus... Est-ce volontaire ?[/quote']

 

Oui. Mais bon, on aura compris que je ne déteste pas l'album je crois :mrgreen:

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Merci beaucoup pour la critique Allan ! Mais au final, tu décris très précisement l'album, ce qu'il est, ce qu'il comporte, ce qu'il signifi, mais tu n'exprime pas vraiment ton opinion dessus... Est-ce volontaire ?

 

Oui. Mais bon, on aura compris que je ne déteste pas l'album je crois :mrgreen:

Je vois ça ! :lol:

 

Et je sais que ce n'est pas très intelligent de faire ça ( :cheesy: ) mais comment replace tu cet album par rapport à ses anciens ?

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Merci beaucoup pour la critique Allan ! Mais au final, tu décris très précisement l'album, ce qu'il est, ce qu'il comporte, ce qu'il signifi, mais tu n'exprime pas vraiment ton opinion dessus... Est-ce volontaire ?

 

Oui. Mais bon, on aura compris que je ne déteste pas l'album je crois :mrgreen:

Je vois ça ! :lol:

 

Et je sais que ce n'est pas très intelligent de faire ça ( :cheesy: ) mais comment replace tu cet album par rapport à ses anciens ?

 

Je ne comprends bien pas ta question... Tu veux savoir si je trouve "Avant que l'ombre..." supérieur ou inférieur aux autres au niveau de sa qualité, c'est bien ça ? UNe sorte de classement par ordre de préférence ?

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Merci beaucoup pour la critique Allan ! Mais au final, tu décris très précisement l'album, ce qu'il est, ce qu'il comporte, ce qu'il signifi, mais tu n'exprime pas vraiment ton opinion dessus... Est-ce volontaire ?

 

Oui. Mais bon, on aura compris que je ne déteste pas l'album je crois :mrgreen:

Je vois ça ! :lol:

 

Et je sais que ce n'est pas très intelligent de faire ça ( :cheesy: ) mais comment replace tu cet album par rapport à ses anciens ?

 

Je ne comprends bien pas ta question... Tu veux savoir si je trouve "Avant que l'ombre..." supérieur ou inférieur aux autres au niveau de sa qualité, c'est bien ça ? UNe sorte de classement par ordre de préférence ?

Un peu oui... Et aussi le replacer en rapport aux autres dans le sens dire en quelques sortes à quels fans cet fan cet album devrait plaire le plus : Ceux de "L'autre", ceux de "Innamoramento" etc... ?

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Je ne saurais dire à quels fans cet album est susceptible de plaire... Je ne peux parler que pour moi. Comme je le dis dans ma critique, Avant que l'ombre... s'inscrit vraiment dans la continuité de son oeuvre tout en étant en rupture avec ce qu'elle a fait jusqu'alors (ne pas se fier au premier single qui semble avoir été choisi pour faire le passage de témoin entre l'album précédent et celui-ci).

 

En ce qui me concerne, c'est l'album d'elle qui m'a le plus embarqué en ce sens que je n'ai pas eu besoin d'apprivoiser les titres, ils se sont imposés rapidement à moi. Mais c'est totalement subjectif. C'est la raison pour laquelle je ne donne pas mon avis mais essaye de décrire l'album et de faire une critique de l'opus en lui-même en proposant ma vision de l'évolution de l'oeuvre farmerienne.

 

Je ne saurais dire "Ouais, cet album est génial, youpi tralala, allez tous l'acheter" ou au contraire "C'est nul, gardez vos sous pour autre chose", même si implicitement ma critique est plus orientée vers l'une des deux options... :mrgreen:

 

Le virage n'étant pas musical comme ce fut le cas pour Anamorphosée mais étant vraiment articulé autour de l'écriture et des thèmes abordés, il est difficile de savoir si les gens qui ont aimé le romantisme d'Innamoramento vont trouver leur compte dans Avant que l'ombre... Tout comme je ne sais si ceux qui ont aimé la noirceur mélancolique des trois premiers albums peuvent adhérer au nouveau "concept Farmer".

 

Je suis désolé de faire une réponse de suisse mais je ne peux faire autrement...

 

 

Bon, si vraiment on me mettait le couteau sous la gorge, j'oserais mettre 4,5/5 à l'album. Mais j'ai horreur de mettre des notes...

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Un peu oui... Et aussi le replacer en rapport aux autres dans le sens dire en quelques sortes à quels fans cet fan cet album devrait plaire le plus : Ceux de "L'autre"' date=' ceux de "Innamoramento" etc... ?[/b']

Tu es plutôt L'autre... :?:

 

Pour ma part, je viens d'acheter l'album, mais j'attends de le "connaître" suffisamment pour en parler. Et passer après la critique d'Allan n'est pas chose aisée, qui plus est. :D

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