Aller au contenu

Messages recommandés

'Tain, quatre fois ? :mdr:

 

La scène la plus forte et qu'on ne développera pas est tellement horrible et significative qu'elle ne me donne pas envie de revoir ce clip. Parce qu'elle frappe juste, même dans la métaphore : le mutisme, la poudre aux yeux, l'existence en communauté et la valorisation de soi à travers la destruction d'une cible choisie. Aller jusqu'au bout du sadisme.

Evidemment que ce sera censuré et évidemment que le réalisateur le sait bien. Cette censure apportera encore davantage de poids au message principal : on se masque les yeux, on laisse couler, disons que c'est normal et faisons comme si tout allait bien.

 

 

 

 

  • Like 12
Lien vers le commentaire

Je suis d'accord avec gorebabygore quant à l'interprétation.

 

Il y a aussi toute la critique d'une société puritaine et catholique (la société américaine) dans laquelle, pourtant, il existe ce genre de violence, de sadisme et de torture.

 

Le clip commence avec, en leçon sur le tableau, cette citation de Michel Folco extraite de "Dieu et nous seuls pouvons" (qui relate l'histoire d'un jeune orphelin qui devient bourreau apparemment) : Une étoile filante traversa le ciel. Son parrain lui avait expliqué qu'il s'agissait d'une âme tombant en enfer. Pourquoi n'en observait-on jamais en hiver? Cela impliquait-il que le pont-levis de l'enfer ne se baissait qu'en été?

 

Puis on a quand même le gamin crucifié, les nones et le collège privé très strict où l'enseignement y est sûrement catholique.

 

Tout le monde a les yeux bandés, mais l'institution censée être fondatrice des valeurs de tolérance et de paix est la plus aveugle. Et c'est totalement juste.

 

  • Like 6
Lien vers le commentaire

Ils frappent fort. Je craignais le too much mais j'ai le sentiment après avoir visionné le clip que c'est une violence nécessaire, qui sert le propos et tente de réveiller une partie de la population sur une violence qui existe, quand bien même elle ne va pas toujours aussi loin que dans le clip. La métaphore du bandeau devant les yeux est particulièrement forte et bien pensée, je trouve.

  • Like 4
Lien vers le commentaire

Assez d'accord avec les avis posté ici . Le clip est très violent et plutot difficile a regardé .

 

Mais c'est un mal nécessaire , car mine de rien c'est une sujet qui n'est pratiquement jamais exposé ,alors que cette meme violence est quotidienne dans nos école ( sans allé aussi loin heuresement ) .

 

Quand a la chanson , moi qui n'écoute plus indochine depuis Alice et June , je la trouve assez quelconque

  • Like 1
Lien vers le commentaire

Le clip commence avec, en leçon sur le tableau, cette citation de Michel Folco extraite de "Dieu et nous seuls pouvons" (qui relate l'histoire d'un jeune orphelin qui devient bourreau apparemment) : Une étoile filante traversa le ciel. Son parrain lui avait expliqué qu'il s'agissait d'une âme tombant en enfer. Pourquoi n'en observait-on jamais en hiver? Cela impliquait-il que le pont-levis de l'enfer ne se baissait qu'en été?

 

Bien vu pour ta citation, merci !

 

Pour apporter un bémol malgré tout... Le "merci" final s'avère un gênant et maladroit car glorifiant tout de même un peu ce qui est dénoncé plus tôt avec les bandeaux et surtout les téléphones portables. Clip présenté comme "choc", donc annonciateur d'une certaine violence et qui crée alors une demande, une envie, forcément un peu malsaine.

Le spectateur est confronté à sa propre morale : doit-il suivre et / ou apprécier cela sous la forme d'un spectacle puisque cela sert à un domaine artistique et divertissant ? Se situer par rapport à ça est très difficile. Car le spectateur, s'il ne participe pas au débat, se positionne alors dans un voyeurisme qui amène une quelque banalisation de l'image et de l'action : divertissement à recherche de sensations fortes.

 

Ca me paraît un peu délicat.

L'institution, le conditionnement et le formatage religieux sont palpables mais je pense qu'ils s'inscrivent davantage dans une notion globale de la société, car on ne connaît finalement rien du protagoniste.

En fait ici tout le monde connaît le degré de violence à laquelle ce dernier fait face : parents, enseignants, camarades, justice voire d'une certaine façon ce que l'on nommera vulgairement de Dieu. Le problème est que le dernier degré d'humiliation auquel le spectateur assiste est sans appel, il n'y a pas d'échappatoire : donc ledit spectateur est acteur malgré lui ou non du supplice car il porte, d'une quelque manière, lui aussi un bandeau sur les yeux tout en prenant plaisir du spectacle.

 

Du coup ça me dérange un peu même si le message de fond, quoique manichéen, est bouleversant. Mais dans un point de vue d'ensemble je ne sais pas exactement quoi penser.

  • Like 2
Lien vers le commentaire

Oui mais c'est justement exactement ce que je dis : tous les autres personnages ont les yeux bandés tout en percevant tout de même cette réalité (on voit des gamines qui se chuchotent des petites choses à l'oreille). Donc ça revient au même et le spectacle devient vivant et similaire des deux côtés et ce de la même façon. Car le spectateur y changera quoi ? Concrètement, rien du tout.

Voir directement la souffrance du gosse n'amène pas à sa compréhension ni à sa solution ; c'est bien ce que suggère cette vidéo ? La contradiction se révèle alors assez... discutable. Davantage encore avec la violence banalisée partout sur Internet : cela signifie donc que l'on doit assister à l'horreur pour prendre conscience de celle-ci ? Il n'y a aucune logique avec cette histoire de téléphones portables qui filment la scène, aucune.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
  • Membres qui parcourent ce sujet   0 membres

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...