Crédits photo : fnacspectacles.fr
Mise à jour : la prise d'otages au Bataclan est terminée, le premier bilan est effroyable : une centaine de morts selon les sources policières.
Une prise d'otages est actuellement en cours au Bataclan, célèbre salle de concerts du onzième arrondissement de Paris, entre la Place de la République et la Place de la Bastille. Tout le quartier a été bouclé par les autorités et la confusion règne. Pour l'heure, peu d'informations ont pu être confirmées. D'après nos confrères d'
Europe 1, une première fusillade est intervenue aux alentours de 21h45, alors qu'un concert avait démarré depuis près d'une heure. «
Je me trouvais à l'intérieur de la salle de concerts quand plusieurs individus armés sont rentrés en plein concert » confirme un reporter de la radio. Selon les premiers témoignages, entre deux et trois individus non masqués sont entrés avec des armes automatiques de type kalachnikov et ont tiré sur la foule.
Ce soir, c'est le groupe de rock américain Eagles of Death Metal qui jouait. Un concert à guichets fermés, la salle pouvant accueillir 1.500 spectateurs. «
Ça a été extrêmement violent et il y a eu un vent de panique, tout le monde a couru vers la scène, il y a eu des scènes de piétinement » précisent nos confrères, alors que le président de la République, François Hollande, a pris la parole pour tenter de rassurer les Parisiens.
"C'est une horreur. La France doit être forte"
En effet, cette prise d'otages intervient dans le cadre de plusieurs fusillades et explosions dans différents lieux de l'Ile de France, au nombre de sept, et notamment au Stade de France où un match de football opposant les Bleus à l'Allemagne a dû être interrompu. «
C'est une horreur. Nous devons, dans ces moments si difficiles, faire preuve de compassion et de solidarité, d'unité et de sang froid. Face à la terreur, la France doit être forte » a déclaré François Hollande, alors que ce sont déjà 118 morts qui ont été dénombrés. Des opérations sont encore en cours à l'heure actuelle. 11 mois après l'
attentat de Charlie Hebdo, la terreur s'installe une fois de plus dans la capitale.