Jean-Marie Le Pen pense que le rap est une "attaque barbare"

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Comme à son habitude, Jean-Marie Le Pen n'y va pas avec le dos de la cuillère pour exprimer ses opinions. Dans les colonnes de l'hebdomadaire "Présent", il rappelle son goût pour la "chanson populaire française" et se montre hostile au rap, qu'il présente comme une "attaque barbare".
Crédits photo : ABACA
Jean-Marie Le Pen remet le couvert ! Alors qu'il a déjà beaucoup fait parler de lui en critiquant ouvertement les prises de position de Patrick Bruel et Yannick Noah au printemps dernier, voilà que l'euro-député sort à nouveau de sa tanière pour s'exprimer sur un sujet d'actualité musicale. Quel rapport avec ses fonctions de président d'honneur du Front national ? Aucune ! Et pourtant, Jean-Marie Le Pen n'est pas totalement néophyte dans le domaine puisqu'il a dirigé une société d'édition de disques, la SERP, co-fondée en 1962 avec l'ancien Waffen SS Léon Gaultier.

Un disque consacré à l'écrivain collaborationniste Brasillach


Une expérience sur laquelle il revient pour le magazine d'extrême droite Présent. Interrogé sur le meilleur souvenir qu'il conserve de ses activités dans la musique, Jean-Marie Le Pen évoque un album consacré aux "Poèmes de Fresnes" de Robert Brasillach, journaliste et écrivain condamné à mort pendant l'épuration qui a suivi la Seconde guerre mondiale, récités par Pierre Fresnay. « Lors de l'enregistrement, quand les techniciens qui ne connaissent pas ces textes entendent le "Testament d'un condamné", ils pleurent. C'est un souvenir extraordinaire. J'ai pu faire entendre ce disque à la mère de Robert Brasillach, chez sa soeur et son beau-frère » explique-t-il dans les colonnes dans l'hebdomadaire. Jean-Marie Le Pen ré-affirme également son goût pour la « chanson populaire française et de la poésie populaire » qui, « par le vecteur de la musique, gagnait l'esprit de l'immense majorité de nos concitoyens ».

La chanson française, une défense


Cette interview fleuve est également l'occasion pour l'ancien patron du FN de disséminer quelques critiques à l'égard de la musique actuelle. « Je dois vous dire que je suis très hostile à l'art contemporain en général » lâche-t-il tout d'abord, avant de s'en prendre au rap. Pour lui, la chanson populaire d'antan « était une défense contre les attaques barbares que sont le rap et autres manifestations délirantes ». Voilà qui devrait plaire à La Fouine, Soprano et Disiz, dont les discours tentent d'interpeller les citoyens comme nous le confiait ce dernier à l'occasion de la sortie de son sixième album "Extra-Lucide". Disiz restera-t-il insensible à la lecture de ces propos ?

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