Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
MØ continue d'assurer la promotion de "No Mythologies To Follow", son premier album disponible depuis mars. Après "Don't Wanna Dance", la chanteuse danoise mise désormais sur "Slow Love". Découvrez son clip sur Pure Charts !
Crédits photo : Artwork de l'album
Protégée de Diplo, MØ s'est jetée à l'eau en publiant en mars son premier album, baptisé "No Mythologies To Follow". La chanteuse danoise, de son vrai nom Karen Marie Ørsted, incarne à sa façon le renouveau de la pop nordique. Son projet, défendu dans un premier temps par le single "Don't Wanna Dance", brasse en effet une multitude de styles différents.« Je qualifierais ce disque d'electronic indie pop, avec un peu de hip hop et de soul. Mais je dirais aussi que les 3 styles qui m'ont le plus inspirée depuis que je fais de la musique sont le punk, le hip hop et la pop, et je pense qu'on retrouve ces mélanges dans l'album », a confié l'artiste à Pure Charts au cours d'une interview, expliquant pourquoi elle a opté pour ce nom : « Si on reprend le titre de l'album, "No Mythologies To Follow", et bien ça veut dire qu'il s'agit d'être jeune, inquiet et un peu perdu dans la société actuelle et de la façon dont on peut trouver sa place dans cet environnement un peu taré ».
Un petit air de Lana Del Rey
Bien accueilli par la critique mais quelque peu boudé par le grand public, "No Mythologies To Follow" est désormais défendu par un nouvel extrait. La Danoise a opté pour "Slow Love" et ses beats synthétiques. Un très bon choix, puisque l'introduction et la production délicate du morceau, invitant au voyage et à l'imaginaire, restent facilement en tête. Pour réaliser son clip, MØ a vu simple et s'est inspirée du travail de Lana del Rey, sur "Video Games" notamment. "Slow Love" est constituée d'une succession d'images d'archives et de films, dans une esthétique en noir et blanc. On reconnaît par exemple, au détour de deux enchaînements, "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" de Michel Gondry.