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Hier soir, le géant Apple a présenté en avant-première iOS 7, témoignage d'une volonté de rester dans la course face à une concurrence de mieux en mieux préparée. L'occasion aussi pour la firme américaine d'annoncer iTunes Radio, service d'écoute en streaming, que Steve Jobs a pourtant toujours refusé. Pour son lancement, iTunes Radio ne sera disponible qu'aux Etats-Unis, mais, en cas de succès, on imagine que le service sera étendu au reste du monde dans les prochains mois.
Apple comble en quelque sorte son retard en proposant l'écoute gratuite de «
radios automatisées » basées sur des thématiques choisies par l'auditeur, les derniers titres des artistes du moment et en tenant compte des zones géographiques. «
iTunes Radio est un moyen incroyable d'écouter des stations de radio personnalisées, créées rien que pour vous », a confié le vice-président d'Apple, Eddy Cue. Un projet réglé sur mesure pour répondre aux attentes et aux goûts de chaque internaute. Seulement, contrairement aux plateformes de streaming Deezer et Spotify, iTunes Radio n'est pas un service à la carte, où l'internaute choisira précisément quel titre il souhaite écouter. Simplement jouées, les chansons pourront toutefois être achetées dans la foulée sur la plateforme Apple. iTunes Radio sera entièrement gratuit pour les consommateurs. Le financement se fera par la publicité. Il n'y a que les abonnés au service iTunes Match qui échapperont aux coupures publicitaires. Tous les appareils iOS 7, à savoir les iPhone 4 et 5, l'iPad 2, l'iPad mini et l'iPod Touch 5 pourront accéder à l'iTunes Radio.
Ce nouveau service d'Apple arrive à point nommé, alors même que différents nouveaux acteurs débarquent avec leur propre plateforme de streaming, à l'instar de Twitter, qui lançait mi-avril Twitter #music.
Google n'est pas en reste et propose aussi son service, via
sa plateforme de partage de vidéos YouTube. L'offensive d'Apple n'est en rien surprenante quand on sait que
le streaming occupe une part très importante dans les revenus de la musique enregistrée. Le Snep, lui, confirme depuis plusieurs mois dans ses bilans trimestriels la part croissante des revenus générés par les services de streaming, exception faite du
dernier bilan.