Les Voix du Gaou 2013 : Superbus, Santana et 30 Seconds to Mars à l'affiche

Crédits photo : ABACA
Encore une fois, les artistes seront nombreux à se presser pour jouer sur la scène du festival "Les Voix du Gaou", qui se tiendra comme chaque année depuis cinq ans à Six-Fours-les-Plages, dans un lieu magique : la presqu'île du Brusc, entre pinèdes et mer. Du 16 au 26 juillet prochains, défileront des artistes français et internationaux devant 40.000 spectateurs. A commencer par le groupe américain 30 Seconds to Mars, tête d'affiche de l'édition 2013. La bande de Jared Leto jouera les morceaux de son nouvel album "Love Lust Faith + Dreams" (20 mai), dont sans doute le premier extrait "Up in the Air". Cette prestation dans le Var est l'une des seules programmées en France par le groupe cette année. Raison de plus pour se procurer des places afin d'assister aux réjouissances. La billetterie est ouverte et dévoile des tarifs oscillant entre 39 et 50 euros. Comptez par exemple 41 euros pour assister aux concerts de Superbus et 30 Seconds to Mars le 18 juillet.

Le 16 juillet, Arctic Monkeys, Miles Kane, dont l'album "Don’t Forget Who You Are" est très attendu (3 juin), et Alpes, lanceront les hostilités. Et Santana créera l'évènement le 23 juillet. Du côté des artistes français, Lou Doillon, l'une des artistes les plus présentes sur les festivals cette année, séduira à n'en pas douter le public de Six-Fours-les-Plages avec son premier album "Places". Autre artiste qui devrait faire l'unanimité : Saez, attendu sur scène le 25 juillet pour interpréter "Miami", un titre qui ne fait pas dans la demi-mesure, comme toujours. Rover et le groupe IAM, numéro un des ventes cette semaine avec son nouvel opus "Arts martiens", seront tout autant attendus.

Une programmation éclectique dont se félicite le maire de Six-Fours-les Plages dans une interview accordée au site La Provence.com, même s'il constate qu'il reste encore un long travail à réaliser : « Je me suis toujours interdit de porter un regard sur l'esthétique. Mais je trouve qu'on n'a pas réussi à développer un esprit festival. Il faudra y songer peut-être pour la prochaine DSP ». Et même si le festival n'a pas toujours fait l'unanimité, Jean-Sébastien Vialatte estime qu'il fait aujourd'hui partie intégrante du patrimoine culturel de sa ville. « On a eu des contestations des riverains en termes de nuisances sonores mais ça a l'air de s'arranger. Sinon, j'ai fait une enquête d'opinions "perso" et les échos sont favorables. Il semble que le festival soit entré dans les mœurs des Six-Fournais. Ils seraient très surpris s'il n'existait plus », a-t-il conclu.