"Je veux signer chez AZ" : Rencontre avec Maxime Vialet, Community Manager

Par Olivier PALUD | Rédacteur
Suite de nos rencontres avec les acteurs de l'opération "Je veux signer chez AZ". Cette semaine, découvrez le métier de Community Manager avec Maxime Vialet. Pour Pure Charts, il a accepté de se plier au jeu des questions réponses. Entretien.


Si vous ne connaissez pas encore le concept de l'opération "Je veux signer chez AZ", petit cours de rattrapage : casting destiné aux chanteurs et groupes, il suffit de poster une vidéo musicale sur la page Facebook du casting, puis une centaine de candidats seront sélectionnés et passeront ensuite une audition à l’Olympia devant un jury de professionnels de la musique. 3 concerts au Sentier des Halles et une première partie à l’Olympia sont à gagner pour le ou les lauréats ! Les phases finales se dérouleront fin juin.


Rencontre avec Maxime Vialet, Community Manager pour AZ


Maxime, peux-tu te présenter à nos internautes ?
Je m’appelle Maxime Vialet, je suis Community Manager depuis maintenant quatre ans. J’ai commencé ma carrière chez Euro RSCG en tant que modérateur, puis j’ai remplacé par la suite un Community Manager qui a laissé une place vacante. L’un des gros projets sur lesquels j’ai alors travaillé est celle d’Evian Baby. Par la suite, j’ai passé un an chez Lagardère en tant que Responsable des communautés Internet pour leurs chaînes de télévision et leurs radios. Et aujourd’hui, je suis en freelance et je participe pour la deuxième année consécutive de l’opération "Je veux signer chez AZ". Etant un passionné de musique, ce projet m’a permis de faire le boulot que j’adore tout en étant dans un milieu intéressant qu’est la musique.



Le métier de Community Manager est très récent. Peux-tu nous expliquer en quoi il consiste ?
La définition pure d’un Community Manager est de diffuser des informations concernant une marque, un produit, un projet via les réseaux sociaux, les blogs, les sites, les forums. L’objectif ultime est de créer le buzz pour que tout le monde en parle. Pour donner un exemple concret, sur "Je veux signer chez AZ’’, on essaye d’abord de relayer l’opération sur un maximum de blogs et de sites. Il y a aussi la page Facebook, qui allie à la fois le métier de journaliste et celui de responsable des relations publiques.

C’est aussi très stratégique comme métier, non ?
Oui tout à fait. Si on veut faire parler d’un produit ou d’un projet, il existe plusieurs techniques. Par exemple, lancer des vidéos virales sur le Net. Le principe de ces vidéos ? Courtes, comme des teasers, qui donnent envie d’être vues, qui sont facilement partageables, soit drôles, soit étonnantes, mais sans jamais citer la marque. Puis, dans un second temps, on dévoile une vidéo plus complète en dévoilant quelle entreprise se cache derrière. Autre exemple : l’anti-buzz. J’ai travaillé sur ce type de projet en début d’année pour Virgin Radio. Au moment du changement de leur programmation musicale, de nombreux internautes se sont élevés contre cette évolution. Au lieu de tout supprimer, j’ai au contraire contribué à ce « bad buzz » en l’alimentant avec des commentaires, des articles. Aujourd’hui, Virgin Radio se retrouve avec une communauté de 50 à 60 000 personnes qui est prête à écouter la radio. Le but final est atteint : on a parlé de la marque.

Plus spécifiquement sur "Je veux signer chez AZ", qu’apporte véritablement Facebook à l’opération ?
Ce qui est génial sur Facebook, pour mon métier et pour cette opération, c’est qu’il est très facile de cibler les gens. Par exemple, pour "Je veux signer chez AZ", on a ciblé des gens qui gens qui chantent, des groupes, des artistes en herbe, via les Pages Facebook notamment. A partir de là, on leur a annoncé que "Je veux signer chez AZ" existait, libre ensuite à eux de venir de s’y inscrire ou pas. Il aurait été plus difficile de faire ça avec un site Internet classique ; voilà pourquoi il était important d’utiliser Facebook.

On l’a dit, ton métier de Community Manager est très récent. Comment va-t-il évoluer, selon toi ?
Mon métier évolue parallèlement à l’évolution du Web en général. Quand j’ai commencé, Facebook était une jungle où l’on pouvait faire tout et n’importe quoi. Aujourd’hui, ça a bien changé, et ça continue sans cesse. Il faut sans arrêt se mettre à la page.

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