De plus en plus dartistes sont découverts sur la Toile, mais bon nombre ne parviennent pas à signer en maisons de disques. Le label AZ et son directeur Valéry Zeitoun espèrent ainsi renouer pleinement avec leur métier de producteur en lançant l'opération "Je veux signer chez AZ". Les découvertes de talent à travers les auditions se font en effet de plus en plus rares, cest pourquoi AZ espère dénicher la perle rare via Facebook pour la deuxième année consécutive.
Le concept est simple : il suffit de poster une vidéo musicale sur la page Facebook de "Je veux signer chez AZ". Une centaine de candidats seront sélectionnés et passeront ensuite une audition à lOlympia devant un jury de professionnels de la musique. 3 concerts au Sentier des Halles et une première partie à lOlympia sont à gagner pour le ou les lauréats ! Les phases finales se dérouleront fin juin.
Rencontre avec Valéry Zeitoun
Pour ceux qui n'auraient pas suivi la première saison, "Je veux signer chez AZ", c'est quoi ?
Valérie Zeitoun : C'est avant toute chose une audition organisée par un label. Au départ, on voulait lancer quelque chose de très simple, un site Internet. Et puis j'ai un copain qui travaille dans une agence et qui m'a dit de lancer le casting sur Facebook, l'année dernière. Et aujourd'hui effectivement, Facebook s'adapte parfaitement à "Je veux signer chez AZ" ; le côté social nous a ainsi permis de lancer cette année un système de "Social Gaming". L'application permet à chacun de devenir producteur virtuel, de voter pour les artistes, de gagner des badges etc... C'est à découvrir à cette adresse :
www.facebook.com/signerchezAZ.
Etre présent surtout sur Facebook, c'était inévitable ?
Oui, d'une part parce que notre concept est parfaitement adapté à ce réseau social, et parce qu'ensuite, Facebook c'est 22 à 25 millions de Français connectés. C'était donc aujourd'hui le meilleur endroit pour découvrir des talents et les inviter à participer à ce projet.
Hormis le format Web, quelle est la différence entre "Je veux signer chez AZ" et des émissions comme "Nouvelle Star" ou "X-Factor" ?
Il y a en fait trois grosses différences : d'une part le jury dont le métier est de signer des artistes. Il n'y a pas de chorégraphe ou de parolier par exemple. Ensuite, on fait l'album avec le ou les gagnants, parce que c'est notre métier et qu'on sait le faire. Enfin, le public n'intervient pas dans le choix final ; il doit choisir quand l'album est dans les bacs, parmi la multitude d'opus en magasin.
Quels sont les premiers retours à propos des inscrits de cette nouvelle édition ? Déjà des coups de coeur ?
Je vais souvent voir ce que proposent les candidats. Certains artistes sont intéressants, d'autres un peu moins... Mais il est un peu trop tôt pour se prononcer. Dans une dizaine de jours, on va vraiment s'y plonger et y avoir un oeil plus attentif. A l'heure actuelle, c'est un peu tôt.
Ce concours est inspiré par la Motown, label qui vivait essentiellement à travers des interprètes. Un "style Motown" est-il obligatoire pour gagner ?
Bien que ce concours soit en effet inspiré par la Motown, on n'est pas fermé à d'autres styles. Bien au contraire ! Par exemple en ce moment, la chanson française et la dance sont deux formats qui fonctionnent très bien en radio. On va sans doute revenir à la pop dans les prochains mois également. En résumé, je cherche donc un talent, quelque soit sa discipline musicale.
Melissa Nkonda, gagnante de l'année passée, a sorti son album mi-avril en digital. Son premier single, "Nouveaux horizons", bénéficie d'un bon accueil en radio. Qu'en est-il de Victor Le Douarec, l'autre lauréat ?
Victor continue mais c'est un peu plus long parce qu'il est encore à l'école, et forcément c'est plus compliqué. Il est disponible pour travailler sur son album pendant les vacances scolaires, mais à ce moment-là, les producteurs et l'équipe qui bossent avec lui ne le sont pas forcément. Mais ça avance en tout cas, 6 titres sont déjà prêts et un album sortira avant la fin de l'année. Ca prend juste un peu plus de temps. De toute façon, je ne veux pas le presser, il vaut mieux qu'il prenne son temps.
Découvrez le clip de Melissa NKonda, "Nouveaux horizons" :
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L'année dernière, il y a donc eu deux lauréats. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'ils nous ont plu tous les deux. On ne pouvait en choisir un, donc on a signé les deux. Et c'est tant mieux ! L'intérêt pour un label de lancer ce type de concours, c'est aussi ça : la liberté de pouvoir signer qui on veut, sans l'avoir forcément prévu au départ.