Depuis l'arrêt fin 2009 du trimestriel "Chorus", support historique coupable d'avoir loupé le train de la modernité, ne restait plus que "Platine" encore en kiosques, consacrée à l'exception culturelle française. Il sera donc désormais rejoint par "Serge", un journal musical avec une couverture ou un sujet événement développé sur 8 pages, un grand entretien approfondi avec une star, sur 8 pages également, des rencontres entre artistes desthétiques musicales différentes, de générations différentes, des portraits iconoclastes, des enquêtes originales, des rubriques novatrices et décalées, des histoires, beaucoup dhistoires de chansons et de chanteurs.
Visionnez le teaser de lancement du magazine "Serge" :
"Serge", cest aussi un style, un ton décalé, une équipe de journalistes constituée de plumes qui font autorité (Bertrand Dicale...), de nouvelles signatures pertinentes (Nicolas Preschey, Mélanie Canard, Jean-Baptiste Vieille, Violaine Schutz...), "Serge" ouvre également ses pages à des artistes qui pour un numéro deviennent à leur tour journalistes... De plus, le magazine musical fait une grande place à la photo originale, à une iconographie innovante et à une direction artistique haut de gamme.
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Serge, parce que "Le beau Serge" est un film magnifique de Claude Chabrol qui a incarné la nouvelle vague et nous voulons incarner une nouvelle vague de la chanson. Serge comme Gainsbourg, le grand fédérateur de toute la chanson française. Serge, parce que c'est un beau prénom. Serge parce que c'est un beau tissu. Serge parce que ça sonne comme une promesse» déclare Didier Varrod.
Selon Laure Narlian de France2.fr, pour son premier numéro, "Serge" provoque des rencontres inédites (Claire Diterzi et Florent Marchet), questionne les producteurs de l'ombre (Renaud Letang), fait parler les étrangers (Beth Ditto de
Gossip déclarant ici «
Edith Piaf était une punk»), demander aux artistes de prendre la plume (Dominique A, Alex Beaupain, et Olivia Ruiz). Il analyse, enquête (la relation d'amour-haine entre rap et chanson), questionne les icônes d'hier (Joe Dassin, notre Américain) et d'aujourd'hui (blind-test avec Higelin), révéle les nouvelles têtes de demain, revient sur des moments clés de la chanson (le jour où Téléphone s'est séparé), et partage un peu de l'intimité des chanteurs (Au lit avec Chamfort, le frigo de Jeanne Cherhal, la bibliothèque de
Disiz Peter Punk,
Gaëtan Roussel dévoile sa passion pour le foot). Enfin, et surtout, il raconte des histoires de et en chansons. En livrant au passage une foule de détails et d'anecdotes jubilatoires (qui se doutait qu'Arno avait été cuisinier de Marvin Gaye ? Ou que le duo électronique parisien Justice avait été sérieusement sollicité par Polnareff pour produire son dernier album ?).
"Serge", ce mardi dans les kiosques.