Il y a onze ans, son premier single "So Fine" (Top 83 en 1998) résonnait sur nos ondes, accompagné d'un clip fort réussi dans lequel Hanna H était réduite au rôle d'une espèce de poupée Barbie manipulable. Trois ans plus tard, c'est aux côtés de Rose Laurens et Sophie Delmas que le grand public la (re)découvre, au sein de la comédie musicale de François Valéry, "
L'ombre d'un géant". Le premier single extrait du spectacle, "
Pour aimer plus fort", se classera Top 40 de nos charts, même si le spectacle peine à rencontrer son public.
En cet été 2009, c'est avec le single "C'était un Prince" que la chanteuse revient sur le devant de la scène. Un morceau à la mélodie efficace, mais dont le texte pêche malheureusement par sa pauvreté... "
C'était un Prince qui n'était pas charmant, mais alors pas charmant du tout. Il avait bien un costume élégant, mais pour le reste ça n'allait pas du tout. C'était un Prince, la la la la la. Mais le seul Prince que j'ai croisé était un Prince en chocolat qui s'appelait Granola...". Un univers par ailleurs probablement trop proche de celui d'une certaine
Melissa Mars, que cette dernière a déjà beaucoup de mal à imposer. Sans parler du Prince en chocolat, un thème déjà bien trop marqué par la poésie de "La femme chocolat" d'Olivia Ruiz.
Pas gagner donc, si ce n'est que chacun pourra à sa guise se faire son avis sur l'actuel univers de l'interprète de "So Fine", avec la parution dès la rentrée prochaine de son nouvel album, "Les contes défaits", dont déjà de nombreux morceaux sont en écoute sur son
MySpace officiel.
Par ailleurs, la chanteuse officie également au sein de nombreuses autres formations musicales - entre pop/jazz et électro, parmi lesquelles
Jessica Loves The Rabbit,
Mr Untel & Hanna H, ou
Tuvstarr.
Hanna Hägglund aka Hanna H, née à Stockholm, vient de Suède où elle a grandi dans une famille de musiciens. Venue à Paris étudier le français à la Sorbonne, elle n'en est plus repartie... A l'heure de la maturité et de la belle trentaine, voilà qu'Hanna H, aujourd'hui se pose, et resserre son travail en demandant à Antoine Essertier et François Welgryn de travailler autour d'elle. Et voici que naissent de nouvelles histoires... des contes de fées, de "contes défaits" d'où jaillit du désenchantement mais aussi beaucoup d'énergie et d'ironie piquante des éternels recommencements. A suivre...