Crédits photo : Capture d'écran M6
C'est la séquence phare du dernier prime de
"La France a un incroyable talent". La candidate australienne Beatrice McQueef a joué "Frère Jacques"
à la flûte... avec son vagin. Et la réaction divisée des jurés est similaire à celle des internautes : si certains sont hilares devant cette performance inattendue, d'autres sont plus circonspects voire même critiques. «
C'est affligeant et hyper dévalorisant pour l'image de la femme. Étonnant de la part d'une gynécologue, elle est gênante, sans talent, ridicule et même pas drôle... » commente notamment une internaute sur Facebook. Alors que cette prestation a beaucoup fait parler, Déborah Huet sort du silence pour s'expliquer sur ce curieux choix éditorial.
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"L'art, ça plaît ou ça ne plaît pas"
Dans les colonnes de
20 Minutes, la directrice des programmes de Fremantle, société qui produit "Incroyable talent", assume le côté «
olé olé » de certaines prestations. Elle se souvient de Brent Ray Fraser qui, lors de son passage en 2015, avait utilisé son pénis en guise de pinceau. «
Malgré tout, ça reste très très rare » reconnaît-elle. Quant à la prestation de Beatrice McQueef avec sa flûte, prévue depuis 2019 et repoussée à cause du Covid, Déborah Huet assure avoir pris toutes les précautions nécessaire, en faisant «
très attention à faire sortir le public » présent lors des auditions : «
Karine a prévenu que le numéro était adressé à un public averti, on a ajouté la pastille "déconseillé aux moins de 10 ans"... Et puis on a édulcoré au maximum au montage pour garder le côté humoristique et décalé avant tout ! ».
De plus, la production a judicieusement choisi la date de diffusion de cette séquence, en la programmant sur une soirée qui n'était pas diffusée durant les vacances scolaires : «
C'est la même chose pour des performances de fakir un peu trash ». La directrice des programmes de Fremantle rappelle que cette prestation «
un peu plus poil à gratter » reste tout de même une forme d'art : «
L'art, ça plaît ou ça ne plaît pas, c'est subjectif. N'importe quelle performance déclenche des émotions, c'est normal ». De quoi mettre fin à la polémique ?