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Samedi soir, TF1 diffusait son nouveau numéro de
"La chanson de l'année", soirée durant laquelle 13 artistes se sont produits sur les plages du Mourillon à Toulon dans l'espoir de repartir avec le trophée. Une émission présentée par Nikos Aliagas, suivie par 2,77 millions de téléspectateurs, qui s'est terminée par la victoire d'Amir avec
"Rétine", sacrée donc "Chanson de l'année 2022". Mais jeudi et vendredi, lors du tournage, tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Alors que plus de 15.000 personnes étaient invitées à rejoindre les plages du Mourillon pour assister au grand concert de "La chanson de l'année", afin d'applaudir Angèle, Naps, Kendji Girac, Juliette Armanet ou encore Soolking, une vingtaine de personnes a affirmé avoir été victime de piqûres dans la foule lors du tournage, comme l'a révélé
franceinfo. 16 d'entre elles auraient déposé plainte.
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Un suspect de 20 ans mis en examen
«
Organisation à chier, piqûre dans le public, bagarre générale, 15000 personnes prévues alors qu'il y avait plus de 30000 personnes fin bon horrible » a d'ailleurs écrit un internaute présent ce soir-là sur son compte Twitter, tandis qu'une vingtaine de spectateurs «
se sont manifestées soit auprès de l'hôpital de Toulon soit des services de police » pour dénoncer des piqûres, comme l'indique le procureur de la République de Toulon Samuel Finielz. Certains ont même été victimes de malaise durant la soirée. «
Je commençais à avoir chaud, je voyais les gens qui commençaient à être jaunes. Je lui ai dit (à son amie, ndlr) 'je vais faire un malaise' et trente secondes après je me suis évanouie. Je ne sentais plus rien et au bout d'un moment, je n'arrivais plus à bouger ni rien » a témoigné une spectatrice prénommée Léa au micro de
BFMTV. «
Des prélèvements sanguins et urinaires ont été réalisés » ainsi que «
des prélèvements capillaires » dans les prochaines semaines afin de déterminer si une substance à bien été injectée aux individus.
Dans la foulée, deux suspects ont été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi comme l'a annoncé le procureur de Toulon, dont l'un a été rapidement relâché. L'autre a été mis en examen pour «
violences aggravées par arme et par préméditation », même s'il conteste les faits qui lui sont reprochés. De son côté, la ville de Toulon tempère : «
A cette heure toujours, nous n'avons aucune connaissance d'une substance nocive administrée à quiconque via ces piqûres. (...) Les malaises qui se sont produits vendredi soir sont liés à des insolations et des déshydratations comme dans tous les concerts en plein air l'été partout en France. Toutes les victimes ont été immédiatement prises en charge par les services de secours présents sur place dont le travail est aussi à signaler. Parmi les évacuations par les services de secours, citons notamment une appendicite, une personne ayant fait une mauvaise chute ou encore une femme enceinte de huit mois ».