Crédits photo : Abaca
C'est enfin la reprise !
Interdits depuis le 3 janvier, les concerts debout sont à nouveau autorisés depuis ce mercredi 16 février. Une mesure dans un cadre d'allègement des règles sanitaires qui a un goût de soulagement pour toute une industrie du spectacle fortement impactée par ces deux années de pandémie. Les discothèques, qui font partie
des établissements les plus durement touchés par la crise, peuvent également rouvrir leurs portes dès aujourd'hui. Au micro de l'AFP, Jean-Baptiste Lemoyne, le ministre délégué au tourisme, salue «
le professionnalisme et le sérieux du monde de la nuit, parmi les plus pénalisés avec 18 mois de fermeture sur deux ans de crise, qui a été pionnier dans le contrôle du pass sanitaire et le rapprochement avec la pièce didentité du porteur du pass » : «
Pour citer Stromae : alors on danse ! ».
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Le chanteur belge sera d'ailleurs l'un des premiers artistes à remonter sur scène pour
trois concerts spéciaux à Bruxelles, Paris et Amsterdam. Son ami
Orelsan aussi débutera enfin
la tournée "Civilisation" le 22 février prochain dans sa ville de Caen, après
plus d'un mois de report. Idem pour Juliette Armanet, qui «
compte carrément les heures » avant le début de son tour de chant, prévu à Rouen le 25 février. «
Il est temps que la musique vive ! Jai passé la pandémie à composer, enregistrer, m'occuper d'un petit, dans un contexte d'incertitude permanent. Il me tarde de rencontrer les gens. Le désir est très fort. J'attends cette épreuve du feu plus que tout. À tel point que si cela devait refermer, je jouerais dans la rue, contre vents et marées » confie l'interprète du
"Dernier jour du disco" dans les colonnes du
Parisien. Si elle avoue avoir eu «
un petit coup dur » au moment d'annoncer le report de ses concerts, elle préfère relativiser car seules 12 dates ont été décalées.
A LIRE : Le port du masque ne sera plus obligatoire dans les salles de concerts dès le 28 février
Cependant, certains gardent une certaine réserve à l'heure du retour des concerts debout. Dans les colonnes du
Monde, Daniel Colling, président des sociétés d'exploitations des Zénith de Paris, Toulouse et Nantes, explique qu'à cause d'innombrables reports, il y a un embouteillage dans les salles. Il parle même de «
20% de spectacles en plus en 2022 » mais assure que le public ne sera pas totalement au rendez-vous, évoquant alors le no-show, à savoir toutes les personnes qui ont acheté un billet mais qui ne viennent pas par «
peur du virus ». Il estime une chute de fréquentation allant jusqu'à 30%. A cela s'ajoute également les groupes britanniques comme Franz Ferdinand, The Kooks, les Français de Gojira, les Italiens de Maneskin ou encore le rappeur
Snoop Dogg qui, au vu de la situation sanitaire incertaine selon les pays, ont préféré repousser leurs concerts français prévus dans les semaines à venir. Un retour des concerts debout avec «
beaucoup d'incertitudes » donc...