Crédits photo : Abaca
La France retrouve son souffle. Après des fêtes et un début d'année troublés par l'explosion des contaminations au Covid-19, impulsée par l'hyperactivité du variant Omicron, la baisse du nombre de cas quotidiens se poursuit dans le pays, avec un peu plus de 153.000 nouveaux malades détectés sur la journée du jeudi 10 février, contre près de 275.000 il y a sept jours. La situation s'améliore nettement, y compris dans les hôpitaux, même si le nombre de décès reste élevé avec 310 morts à déplorer hier. «
Globalement, à l'échelle du pays, on a dépassé le pic. L'évolution naturelle c'est plutôt qu'on sorte de cette vague, de la même manière on est en train d'arriver au pic d'hospitalisation » expliquait Olivier Véran la semaine dernière, en assurant face aux Français que «
le pire est derrière nous » : «
On a vécu le pire des vagues depuis 2 ans. Même si on avait d'autres vagues, on a toutes les raisons de penser que ce serait des variants moins dangereux ».
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Le ministre de la santé envisage d'ailleurs de mettre fin au controversé
pass vaccinal, entré en vigueur le 24 janvier dernier sur l'ensemble du territoire, plus tôt que prévu, et peut-être même
avant juillet. «
On ne peut pas se poser la question aujourd'hui. En revanche, quand on aura vidé les réas, en tout cas rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réanimation et qu'il n'y aura plus un soin déprogrammé dans notre pays, s'il n'y a pas de nouveau variant en circulation à ce moment-là, l'utilité du pass vaccinal sera totalement discutable et nous pourrons le retirer » a-t-il annoncé sur BFM TV.
Une "amélioration de la situation sanitaire"
Alors que la dernière échéance de la
levée progressive des restrictions est actée pour le 16 février, avec notamment l'autorisation des concerts debout et la réouverture des discothèques, le gouvernement de Jean Castex allège aujourd'hui l'actuel protocole sanitaire en vigueur «
au vu de l'amélioration de la situation sanitaire ». A partir du 28 février, le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au pass vaccinal, comme les musées, les cinémas, les salles de sports, les bars, les restaurants, les théâtres et les salles de spectacles. «
Le port du masque en intérieur sera maintenu dans les transports et les lieux clos non soumis au pass vaccinal » est-il toutefois précisé dans un communiqué officiel. Le port du masque restera donc en application dans les transports en commun comme les métros, les bus, les trains et les avions ou les entreprises. Pour rappel, depuis le 2 février, le masque n'est plus exigé en extérieur mais est «
préconisé en cas de regroupement de personnes avec une forte densité ».
A noter également qu'en date du 28 février, le dispositif de dépistage des personnes ayant eu un contact avec une personne testée positive sera «
allégé ». Concrètement, les personnes contacts n'auront plus à réaliser qu'un seul test, deux jours après avoir été déclaré cas contact, au lieu de trois tests aujourd'hui. «
Les règles d'isolement demeurent inchangées » en cas de test positif, peut-on lire sur le site du ministère de la santé.