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Se dirige-t-on vers la fin de la crise sanitaire ? Alors que
les premières levées des restrictions, comme le port du masque à l'extérieur et la fin des jauges dans les salles de spectacles, sont effectives depuis hier en France, Olivier Véran a donné sur
BFM TV des raisons de se montrer optimiste concernant l'évolution de l'épidémie de Covid-19. «
Le pire est derrière nous, on a fait le plus dur » a affirmé hier soir le ministre de la Santé, confiant au vu des derniers chiffres de contamination, en baisse pour le huitième jour consécutif. «
Globalement, à l'échelle du pays, on a dépassé le pic. L'évolution naturelle c'est plutôt qu'on sorte de cette vague, de la même manière on est en train d'arriver au pic d'hospitalisation » a confié le membre du gouvernement, avant d'ajouter : «
On a vécu le pire des vagues depuis 2 ans. Même si on avait d'autres vagues, on a toutes les raisons de penser que ce serait des variants moins dangereux ».
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"Une infection = une injection"
Confirmant aux Français que «
l'élection présidentielle aura bien lieu », Olivier Véran a profité de cet entretien télévisé pour annoncer un assouplissement des règles concernant
le pass vaccinal, qui a remplacé le pass sanitaire depuis le 24 janvier. Désormais, «
une infection = une injection ». En clair, les personnes ayant contracté le Covid-19 après avoir reçu deux doses de vaccin pourront conserver leur pass vaccinal, même en l'absence d'une dose de rappel, sans limite de temps. «
Pour bénéficier du pass vaccinal, il faut que notre système immunitaire ait été stimulé au moins trois fois. Une stimulation peut être une injection de vaccin ou une infection » avec «
au minimum une dose de vaccin pour renforcer l'immunité » a-t-il expliqué, en prenant appui sur le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale : «
Si vous avez eu une injection et deux infections, si vous avez eu deux injections et une infection - qu'elle soit avant les injections, au milieu ou après - et si vous avez eu trois injections de vaccin, vous conserverez le bénéfice du pass ».
"Si nous pouvons supprimer le pass avant, nous le ferons"
De plus, la fin du pass vaccinal pourrait être envisagée plus tôt que prévu. «
Aujourd'hui, la fin on la connaît. C'est dans la loi, c'est juillet. Mais si nous pouvons supprimer le pass vaccinal avant, nous le ferons » a indiqué Olivier Véran, qui précise que cette décision est soumise à un certain nombre de variables comme le taux d'occupation des lits de réanimation. «
On ne peut pas se poser la question aujourd'hui. En revanche, quand on aura vidé les réas, en tout cas rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réanimation et qu'il n'y aura plus un soin déprogrammé dans notre pays, s'il n'y a pas de nouveau variant en circulation à ce moment-là, l'utilité du pass vaccinal sera totalement discutable et nous pourrons le retirer » a fait savoir le ministre de la Santé, qui a même fixé une échéance : «
Vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien évidemment avant la fin du mois de juillet ».
Pour rappel, le pass vaccinal est désormais exigé pour se rendre dans la majorité des établissements recevant du public à l'instar des bars, des théâtres ou des salles de concerts. Pour y accéder, les spectateurs doivent présenter un schéma vaccinal complet ou un certificat de rétablissement attestant d'une guérison du Covid-19 datant de moins de six mois, selon les situations. Les tests de dépistage, qu'ils soient de type PCR ou antigéniques, ne sont plus suffisants comme c'était le cas avec le pass sanitaire.