Crédits photo : Bestimage
Des mesures drastiques ont été prises pour enrayer la cinquième vague. Suite à un nouveau rebond épidémique dû au Covid-19, Jean Castex a annoncé
la fermeture des discothèques pendant quatre semaines à compter de ce vendredi. Il sera aussi interdit de danser dans les bars et restaurants jusqu'au 6 janvier prochain. Une mesure très difficile pour ces secteurs qui s'apprêtent à connaître un mois chargé avec les fêtes de fin d'année. Qu'en est-il des concerts ? Mises à l'arrêt dès mars 2020 et soumises depuis aux différentes règles sanitaires gouvernementales, les tournées des artistes francophones et internationaux ont pu reprendre depuis l'été. Et alors que de nombreux chanteurs comme Vianney,
Vitaa et Slimane ou
Patrick Bruel sont actuellement sur les routes, leurs concerts auraient pu être annulés pour des raisons sanitaires.
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"La situation se tend"
Pour le moment, il n'en n'est rien comme l'a assuré ce matin Roselyne Bachelot. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur
BFMTV, la ministre de la Culture a tenu quelque peu à rassurer les artistes, les spectateurs et tout le secteur du monde culturel. «
Pour l'instant, il n'est pas question de jauge. J'ai même obtenu que la jauge à 75% dans les concerts debout soit abolie, si on respecte les consignes de sécurité » a-t-elle indiqué, précisant qu'«
on est en train de maitriser l'épidémie [avec] la troisième dose de vaccin ». Malgré tout, les règles sanitaires restent en place dans les salles de concerts, mais aussi au théâtre, au cinéma ou au musée avec le masque obligatoire et
le pass sanitaire. Et la ministre se félicite que ces directives soient en majorité respectées : «
J'étais hier à regarder "Les Producteurs" au Théâtre de Paris. Tout le monde était masqué et il faut aérer les locaux, se laver les mains... Il y a des contrôles, je peux vous garantir que tout le monde respecte ces consignes, ils ont le sens des responsabilités ».
Mais tout n'est pas positif puisque Roselyne Bachelot précise que «
la situation se tend » dans le monde de la culture. Elle prend notamment comme exemple le monde de la musique, qui doit faire face à un chiffre d'affaires en baisse de 60% au deuxième semestre. En conséquence, la locataire de la rue de Valois affirme que le "quoiqu'il en coute", à savoir des plans pour aider financièrement les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire, est réactivé : «
J'ai des crédits qui permettent par exemple d'affronter les difficultés du cinéma ou du théâtre mais il faut adapter de façon continue ces aides et je me bats pour ça ».