Crédits photo : Pochette de Lofteurs Up and Down
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11 célibataires coupés du monde. Filmés dans un loft de 225 mètres carrés, 24 heures sur 24, par 26 caméras et 50 micros. Dans neuf semaines, ils ne seront plus que deux. Qui sera le couple idéal ? C'est vous qui décidez ! ». Le 26 avril 2001, soit il y a 20 ans déjà, les téléspectateurs de M6 découvraient "Loft Story", première émission de télé-réalité en France. Animé par Benjamin Castaldi, le programme a battu des records d'audience en dévoilant le quotidien de Philippe, Laure, Aziz, Loana, Jean-Edouard, Julie, Steevy, Kimy, Fabrice, Kenza et Christophe. Diffusée le 5 juillet 2001, la finale de "Loft Story", remporté par Loana et Christophe, a été suivie par près de 7,3 millions, soit près de 50% du public. Un véritable phénomène de société qui s'est aussi traduit en chanson puisque durant l'aventure, ceux que l'on appelait les Lofteurs ont enregistré un hymne : "Lofteurs Up and Down".
"Nous nous étions un peu fait avoir"
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Lofteurs up and down / Lofteurs move around / Ho, ho, ho, lofteurs number one » : en pleine Loft mania, le single chanté par neuf candidats de l'émission a cartonné en France dès sa sortie en juillet 2001, entrant directement en tête des ventes. "Lofteurs Up and Down" y restera durant sept semaines consécutives ! Au total, l'hymne officiel des Lofteurs s'est écoulé à un million d'exemplaires, de quoi représenter un sacré pactole... Mais pas pour les interprètes ! Comme l'avait déjà indiqué Steevy dans "Les grosses têtes" sur RTL, les Lofteurs ont gagné très peu d'argent malgré le carton commercial de la chanson "Lofteurs Up and Down". Aujourd'hui, Kimy confirme à
TV Mag : «
Nous nous étions un peu fait avoir avec "Up and down", nous avions dû prendre un avocat pour notre contrat. Nous étions huit à avoir participé à lenregistrement et nous avions touché environ 60.000 francs chacun [9.000 euros, ndlr] ».
De son côté, Delphine se souvient de l'enregistrement de "Lofteurs Up and Down", dans la joie et la bonne humeur... et en toute insouciance : «
Nous nous étions marrés à lenregistrer, nous avions passé une demi-journée en studio et les ingénieurs du son avaient bien souffert. Pendant quelques heures, nous avions touché du doigt quelque chose quon naurait jamais imaginé pouvoir faire ». Cette dernière avait d'ailleurs accepté de tourner dans une publicité pour le groupe d'assurance MMA, avec ses camarades Kenza, Aziz et David, empochant alors 320.000 francs à l'époque (soit 48.000 euros) pour «
une demi-journée de tournage ».