Crédits photo : Bestimage
Franck Gastambide peut avoir le sourire.
"Validé", la première série française sur le monde du rap, est un véritable succès. Les 10 épisodes contant la folle ascension de Clément Sabayo, alias "Apash", ont été visionnés plus de 20 millions de fois. «
Ce que je kiffe c'est la manière dont sur Internet les gens se sont emparés des personnages. Les personnages sont devenus cultes. Le personnage de Karnage est devenu culte. C'est incroyable que la série provoque ça » raconte Franck Gastambide, à la fois créateur et acteur de la fiction. Et son succès est tel que, comme son personnage d'Apash, Clément Penhoat, alias Hatik, connaît un véritable succès musical. Sa mixtape "Chaise pliante" a atteint la première place des charts français tandis que son single
"Angela", reprenant le hit du Saïan Supa Crew, s'affiche comme
un tube de l'été. Et malgré
une fin choc, une
saison 2 de "Validé" verra bientôt le jour : «
On flippe comme jamais. C'est un flip fort, mais c'est une pression positive. C'est quand même un kif de se dire qu'on est en train d'écrire une série qui est aussi attendue ».
Des "personnalités du rap très, très populaire"
Interrogé par
Trace à l'occasion d'un format sur les coulisses de la série, Franck Gastambide tease de belles surprises pour la seconde saison, dont le tournage devrait débuter à la rentrée : «
Il y aura plein de personnalités du rap très, très populaire, avec vraiment de très grosses stars ». Après Ninho,
Soprano ou Mister V, quels seront les rappeurs présents dans les prochains épisodes de la série ? Le mystère est entier même si, comme le soulignent nos confrères de
Pure Break, les internautes pensent notamment à
Rohff ou Timal.
Alors que
Booba a
refusé de participer à la série, Franck Gastambide comprend que certains artistes déclinent d'apparaître à l'écran. «
J'ai toujours trouvé ultra logique qu'il y ait des rappeurs qui aient des appréhensions, qu'ils refusent potentiellement, parce que je sais à quel point c'est engageant pour un rappeur de partir sur une série qui parle du rap sans savoir si ça va être bien, prêter son image qu'il a mis des années à se créer, sa crédibilité de rappeur... Je comprends et j'ai toujours compris qu'il puisse y avoir des réticences et c'est pour ça que je me suis mis à la disposition de tous les rappeurs qui en avaient envie pour qu'on en parler et les rassurer » a expliqué le réalisateur.