Crédits photo : Logo de l'émission
Plus que jamais, le
Sidaction est essentiel afin de poursuivre la lutte contre le Sida. Avec l'annulation des trois journées consacrée au Sidaction début avril, «
plusieurs mois ont été perdus » en terme de dépistage et de prévention selon Florence Thune, la directrice générale de Sidaction. Ainsi, France 2 propose ce soir son émission spéciale Sidaction. Line
Renaud, vice-présidente de l'association, vient d'ailleurs de nommer Jean-Paul Gaultier comme nouvel ambassadeur de Sidaction. «
C'est une véritable chance de l'avoir à nos côtés. Depuis la disparition de Pierre Bergé, j'avais besoin d'un combattant pour prendre la relève » explique la chanteuse tandis que le couturier dit avoir «
tout de suite » accepté cet honneur : «
Je me souviens du rejet auquel ont été confrontés les malades, au début. Cela m'a toujours révolté alors que tout le monde peut être concerné un jour. Je veux m'adresser aux jeunes et essayer de les sensibiliser car trop souvent ils pensent que le sida ne les concerne pas ».
Une soirée de compensation pour Sidaction
L'émission de France 2, "100 ans des comédies musicales", vise à mettre en avant de nombreux artistes qui viendront entonner les plus célèbres airs de comédies musicales. De
"West Side Story" à "Chicago" en passant par "Les Dix Commandements", "Cats" ou "Moulin Rouge", Patrick Bruel, Maëlle, Vincent Niclo, Elodie Frégé, Bilal Hassani, Anggun, Loic Nottet,
Marina Kaye, Agustin Galiana, Arielle Dombasle ou encore la troupe du Paradis Latin se succéderont lors de cette soirée caritative enregistrée quelques jours avant le confinement. Ils seront rejoints sur scène par certains artistes phares de comédies musicales qui viendront interpréter les chansons cultes qui les ont fait connaitre. C'est le cas de Daniel Lévi ("Les Dix Commandements"), Julie Zenatti ("Notre-Dame de Paris"), Florent Mothe ("Mozart, l'Opéra Rock") ou encore le duo Cécilia Cara et Damien Sargue ("Roméo & Juliette").
«
Ça n'est qu'une journée mais on espère vraiment que les donateurs seront au rendez-vous » poursuit Florence Thune : «
Si on ne remonte pas la pente en termes de collecte cette année, on est très inquiets sur le maintien de nos financements à partir de 2021, ce qui pèse à la fois sur des dizaines de projets de recherche et une centaine dassociations dont on soutient l'activité ».