Crédits photo : Pexels.com
Un nouveau cap est franchi. Invité du 13 heures de TF1 ce vendredi, le Premier Ministre Edouard Philippe vient d'annoncer l'interdiction de tous les rassemblements de plus de 100 personnes en France, face à la pandémie de coronavirus qui a fait 61 morts en France. «
Notre objectif est de faire en sorte de préserver la santé des Françaises et des Français (...) Nous allons faire passer cette limite aux rassemblements à 100 personnes. L'idée est de faire en sorte que nous puissions ralentir la progression et la circulation du virus sur tout le territoire national très rapidement » annonce le chef du Gouvernement, tout en assurant «
ne pas [vouloir] créer la psychose ». L'intervention du Premier ministre fait suite à l'allocution du Président de la République Emmanuel Macron qui a annoncé, jeudi soir, la fermeture de toutes les écoles, crèches, collèges, lycées et universités à partir de lundi.
Une interdiction fatale pour le milieu culturel
Cette nouvelle mesure porte un nouveau coup dur à l'industrie du spectacle, et plus généralement de la culture, déjà fortement impactée par
les interdictions successives des rassemblements de 5.000 puis de 1.000 personnes. En plus des salles de spectacles, le nouveau pallier franchi devrait concerner les musées, les théâtres, les salles de cinéma mais aussi les discothèques. Ces derniers jours, les annonces de
reports et d'annulations de concerts se sont multipliées dans le cadre culturel : des artistes comme Lara Fabian, Zazie, Claudio Capéo, Christophe Maé,
Jean-Louis Aubert ou
Vitaa et Slimane ont été contraints de décaler les prochaines dates de leurs tournées respectives. La journée du Disquaire Day prévue le 21 avril, réservée aux disquaires indépendants, a été repoussée au 20 juin, veille de la fête de la musique. Côté cinéma, les films
"Mourir peut attendre", "Sans un bruit 2",
"Mulan" ou "Fast & Furious 9" ont été également reportés, étant donné la menace qui plane sur les salles. Toutefois, des solutions pour accommoder les séances de projections aux normes en vigueur (moins de 100 personnes) sont à l'étude selon les syndicats.