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mercredi 12 mai 2010 0:00

Pony Pony Run Run en interview

Leur premier album, "You Need Pony Pony Run Run", est dans les bacs depuis 1 an. Il les a propulsés sur le devant de la scène. Avec une Victoire de la Musique en poche, les Pony Pony Run Run continuent leur tournée sur les routes de France. Nous les avons rencontrés pour parler de ce succès, de leurs concerts et de leurs projets. Rencontre.
Bonjours les gars ! Nous vous avions rencontrés en septembre dernier. Depuis, beaucoup de choses se sont passées...(Anto Filippi, rédacteur)
Antonin : C’est vrai ! Beaucoup de concerts déjà. La tournée n’est pas encore finie. Des salles complètes et les radios qui ont playlisté "Hey You" aussi. Et les Victoires de la Musique...

D'ailleurs à ce propos, avez-vous déjà constaté un effet Victoires ?
Amaël : Ça a amené un nouveau souffle sur le morceau "Hey You". Après 8 mois, il continue à tourner. Il revient même plus fort. Ça ne change pas du tout au tout pour nous, car nous avions déjà une tournée conséquente.

Redécouvrez le clip du titre "Hey You" des Pony Pony Run Run :
Le player Dailymotion est en train de se charger...


Comment avez-vous accueilli cette Victoire de la Musique ?
Gaëtan : Pour la nomination, c’est une reconnaissance du métier, mais ça reste le prix du public. C’est encore plus valorisant pour nous ! On était très étonnés. Face à Cœur De Pirate ou Grégoire, c’est difficile de lutter. Et bien voilà... Et c’est une triple victoire car on chante en anglais.

Le deuxième album sera dans cette veine.
Réalisez-vous le changement de statut du groupe ?
Gaëtan : Je ne vois pas de différence. La tranche d’âge est plus grande, peut-être... La musique reste la même. Le deuxième album sera dans cette veine : de la musique pop un peu indie.
Antonin : On a envie de faire la musique qu’on aime, et qu’un maximum de gens l'écoute.
Gaëtan : Oui, ça fait plaisir de voir des gens qui écoutent notre musique. Tu as l’impression de participer à quelque chose.

Vous avez beaucoup tourné, notamment à l’étranger : quel public avez-vous rencontré ?
Amaël : Ça dépend vraiment des pays. On n’est pas aussi connu qu’en France, et on joue dans des clubs plus petits.
Gaëtan : Grâce à l’effet radio en France, le public nous connait. C'est vraiment le meilleur ! Il connait et attend des choses. A l’étranger, on est plus dans une optique de séduction, car les gens ne nous connaissent pas forcément. En Allemagne et au Japon, on a eu des gens ultra chaleureux.

On a l’impression que vous ne réalisez pas totalement ce qui vous arrive…
Antonin : On garde la tête froide. On veut continuer, et ce succès permet d’aller plus loin. Mais tu as raison, on ne réalise pas.
Gaëtan : C’est un peu exponentiel ces derniers temps, mais pour moi c’est tout à fait linéaire. On a commencé doucement, et au fur et à mesure on fait notre chemin. L’album est sorti il y a un an. On a pris la route, dans des salles plus ou moins grandes. On réalisait au fur et à mesure en voyant nos concerts complets. Mais on ne comprend pas tout. D’ailleurs, même à cinquante piges on ne comprendra peut être pas tout. Si on survit. (Rires) Les choses vont plus naturellement. On n’a pas le temps de se poser, c’est notre réalité.
Antonin : Parfois tu réalises quand tu revois des vidéos. Dernièrement, j’ai regardé des enregistrements du Printemps de Bourges. Tu vois des moments où le public est filmé. Les gens qui sont en face de la scène en train de chanter et de taper dans leurs mains... C'est génial.

Avez-vous une anecdote de scène ?
Gaëtan : La dernière en date, c’était pour le Printemps de Bourges. A une heure du matin, le jour J, on annule. J’étais coincé au Portugal à cause du volcan islandais. Aucun avion, aucun train... Un chauffeur est venu de Porto me chercher à Lisbonne. Six heures du matin, heure française. Le mec a conduit à 200km/h pendant quinze heures non stop, avec quinze minutes de pause. On est arrivés à Bourges avec l’escorte de flics ! (Rires) Arrivée une demi-heure avant le concert. C’était un truc de fou ! C’est la deuxième fois que j’arrive juste avant un concert. Mais ça l’a fait carrément ! Merci José ! (Rires) Et pour l’anecdote, aussi, le mec est resté voir le concert, et après il est venu me dire qu’il aimait notre musique, et qu’il pensait au départ que je faisais de la chanson d’amour comme tous les français. (Rires)

L'album va bientôt sortir à l'étranger.
On vous compare souvent à Air ou Phoenix : vous sentez-vous proches d’eux?
Gaëtan : C’est plutôt flatteur dans l’idée. On apprécie ce qu’ils font. Mais on ne fait pas la même musique, on est plus pop.
Antonin : Tout dépend si on parle de "Sexy Boy" d’Air ou de "Too Young" de Phoenix...

Votre album va-t-il sortir à l’étranger?
Gaëtan : Il va très bientôt sortir. C’est en discussion, mais c’est sur le point de se faire.

Vous êtes passés très récemment dans l’émission "Taratata", où vous avez fait une reprise avec le groupe Two Door Cinema Club. Comment s’est fait cette rencontre ?
Gaëtan : On a joué avec eux une chanson de Lady GaGa, “Poker Face”. On a répété le jour même. C’était marrant. On les croise souvent sur les festivals.
Antonin : Une rencontre sympa ! On aime bien leur album.

Visionnez la reprise de "Poker Face" dans "Taratata" :


Qu’est ce que le "remix contest"?
Gaëtan : C’est notre concours de remix du titre "Walking On The Line". On s’est écouté 122 remixes. C’était quelque chose ! On a trouvé les gagnants ! Il y avait des très bons trucs.
Amaël : Dès fois il y avait des conneries… (Rires) J’ai bien aimé celui qui durait trente secondes fonctionnant complètement en mode autiste. Soit le mec a une culture super destroy soit c’est n’importe quoi...

Pour en savoir plus sur ce concours, cliquez ici.

Pouvez-vous toujours écouter cette chanson après tout ça ?
Gaëtan : Il y a un moment où ce n’est plus possible ! (Rires) La jouer ça va…
Antonin : Le lendemain des Victoires de la Musique, à l’hôtel, alors qu’on prenait le petit déjeuner, les mecs avaient mis en boucle "Walking On The Line". On n’osait pas leur dire d'arrêter… (Rires)

Visionnez le clip de "Walking On The Line" :
Le player Dailymotion est en train de se charger...


Pouvez-vous nous parler de la composition de l’album : comment ça se passe dans la pratique ? Qui écrit, qui compose ?
Gaëtan : Tout part d'une improvisation avec nos instruments. On démarre par quelques phrases.
Antonin : Souvent on marche à l’excitation, avec des sons pourris ! (Rires)
Gaëtan : Puis après on épure, on réadapte et la chanson naît comme ça. Chacun a son rôle. Antonin est plutôt au synthé, moi à la guitare et au chant, Amaël à la guitare et aux percussions.

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?
Gaëtan : Surfer Blood, pour moi. De la pop avec un son très années 90.
Amaël : J’écoute le premier album de We Have Band.
Antonin : J’aime beaucoup le groupe Wave Machines.

Deux questions de nos lecteurs : premièrement, peut-on en savoir plus sur l'origine du tube "Hey You" ?
Gaëtan : C’est l’une des dernières chansons composées avant d’entrer en studio. La chanson est très cold, et la ligne de chant est au piano. C’était funky au départ. On a même une version ringtone (ndlr : sonnerie de téléphone) qu’on mettra un de ces jours sur Internet.
Antonin : En entrant en studio, on avait dit au gars de la maison de disque : « ça c’est le tube ! ».
Gaëtan : C’est autour de cette chanson qu’on a construit l’album finalement.

Pourrait-on éclaircir le mystère des lunettes de Gaëtan…
Gaëtan : Mes lunettes s’éclaircissent avec le temps. Je ne suis pas borgne ; je n’ai pas les yeux violets...(Rires) Je ne lance pas de rayons lasers. Le mystère c’est ça : pourquoi des gens mettent des chapeaux et ne les enlèvent plus jamais ? Pourquoi mettre des pantalons au lieu d’être à poil ? C’est devenu normal…

Vous êtes encore en tournée en France. Comment s’articuleront ces concerts ?
Gaëtan : Ce sont des festivals, donc un peu différent. C’est basé sur l’énergie. On joue en même temps que certains groupes qu'on aime beaucoup.

Avez-vous déjà commencé à enregistrer des nouveaux titres ?
Antonin : Une des chansons qu’on joue en live sera peut être sur le prochain album…
Gaëtan : Il n’y a rien de fixé. On met nos idées en place. Pendant l’été, on a un Tourbus, avec deux salons. On va pouvoir faire ce qu’on veut et commencer à poser les jalons du nouvel album.

Pour finir, avez-vous un message pour les internautes et les personnes qui vous soutiennent?
Gaëtan : Merci de venir à nos concerts et d’acheter notre album ! (Rires) La version rééditée est sortie, et l’album est à prix spécial !
Pour en savoir plus, visitez ponyponyrunrun.net, ou le MySpace officiel.
Pour réserver vos places de concert, cliquez sur ce lien.
Pour écouter et/ou télécharger l'album de Pony Pony Run Run, "You Need Pony Pony Run Run", cliquez sur ce lien.

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