Les Fatals Picards en interview

"L'amour à la française" triomphera-t-il samedi soir à Helsinki ? Les Fatals Picards sont parmi les favoris, et nous ici, à Charts in France, on y croit très fort ! Nous avons rencontré le groupe juste avant leur départ pour la Finlande...
Charts in France (Thierry Cadet, rédacteur) : Salut les gars, avant de parler de l'Eurovision, pouvez-vous présenter le groupe ?
Ivan : Fatals Picards a été créé en 2000. Le groupe se compose de cinq hommes, Paul et moi-même au chant, Laurent à la guitare, Jean-Marc à la batterie, et Yves à la basse.
Paul : Je les ai rejoins il y a deux ans.

Vous êtes donc, comme votre nom l'indique originaires de Picardie ?
Ivan : Tout à fait Thierry !

"Pamplemousse mécanique" est votre quatrième album, mais le premier signé en Major. Comment en êtes-vous arrivés là ?
Paul : A force de faire de la scène et d'acquérir un public fidèle qui, certes achète les disques sur les concerts, mais revient nous voir, en parle, amène ses amis... le bouche à oreille a fonctionné et les labels ont commencé à s'intéresser à nous.
Ivan : J'avoue aussi que le confort est quand même plus grand quand on signe en Major. On ne voulait pas être privé de liberté, c'est vraiment la condition Si Ne Qua Non, et Warner l'a compris très vite. Résultat, aujourd'hui ça nous permet d'être pris plus au sérieux et d'accéder à des médias auquels on ne pouvait pas accéder avant...

Et au niveau des ventes, ça s'en ressent ?
Ivan : Evidemment ! On n'a vendu à ce jour, en quelques mois, presqu'autant d'albums que le précédent sur deux ans !
Paul : Quand on sait qu'on va en plus continuer à exploiter ce disque sur scène pendant de longs mois, on est très optimiste !

2007 est donc l'année Fatals Picards ?
Paul : On te dira ça samedi soir après les résultats de l'Eurovision ! (rires)

Pourquoi l'Eurovision ?
Ivan : Parce que Warner, notre maison de disques, nous l'a proposé. Tu sais, nous prenons notre rôle très au sèrieux. Je veux dire par là qu'au-delà du délire de la chanson "L'amour à la française", nous l'avons voulu très "eurovisionnesque", nous l'avons écrite pour gagner ! Et non pas pour se foutre de la gueule du concours. On n'a pas décroché de trophée depuis 1977, merde ! (rires)
Paul : La polèmique se fait toujours autour du fait que pour avoir une chance de se faire comprendre des autres pays et de gagner, il faille chanter en anglais... on a trouvé un compromis, on a écrit en franglais ! (rires) Avec des expressions connues dans le monde entier comme la Tour Eiffel, Je t'aime, ou Chanel, Rendez-vous etc.
Ivan : On a écrit la chanson en deux jours !

Sera-t-elle rajoutée sur votre dernier album ?
Ivan : C'est chose faite ! Elle figure en bonus sur le disque.

Sortira-t-elle aussi en Single ?
Paul : Oui, comme toutes les chansons qui représentent la France à l'Euro. Tu sais il y a beaucoup de collectionneurs sur ce concours... (sourire)

Pensez-vous que "L'amour à la française" puisse faire un tube ?
Paul : On ne pense pas, mais on peut être surpris...

Donc le Single "Bernard Lavilliers" passe à la trappe...
Ivan : Non parce que "Bernard Lavilliers" même s'il passe beaucoup en radio, n'est pas le Single officiel. Nous n'en n'avons pas. Certaines radios jouent aussi d'autres titres.

Qu'est-ce que vous avez contre Bernard Lavilliers ?
Ivan : (rires) Mais rien ! C'est du personnage dont on parle, du "gros bras"... pas du chanteur. D'ailleurs il est au courant de cette chanson et ça l'a bien fait rire !

Revenons à l'Eurovision : pourquoi avoir tourné un deuxième clip de "L'amour à la française" ?
Ivan : Parce que le premier était juste un clip destiné à France Télévisions pour soumettre les candidats aux Français.

Quel souvenir gardez-vous de cette soirée de sélection sur France 3 ?
Paul : De très bons souvenirs. On regardait tous les autres candidats avec intérêt en se disant "Eux ils sont biens !", ou "Elle, elle ne sait pas chanter" ! (rires) C'était ludique et amusant, même si on a pris notre rôle au sèrieux quand même.
Ivan : Ca c'est joué entre Medi-T et nous sur la fin. On était heureux de toutes façons car on voulait absolument accéder à la finale de la sélection et donc être dans les deux premiers. Etre troisième par exemple aurait été catastrophique ! (sourire)

Pensez-vous que la victoire des finlandais de Lordi l'an passé aura donné des idées aux pays et aux candidats ?
Ivan : Très certainement, mais encore une fois on ne l'a pas fait pour ridiculiser le concours, Lordi était plus dans cette optique quand même... et même parmi les candidats français de pré-sélection... Les Wampas en tête par exemple : pour eux c'était simplement du foutage de gueule et je crois que le public l'a ressenti.

Alors les Fatals, fiers de représenter la France ?
Ivan : Carrément ! T'imagines ? Des picards à l'Euro ! C'est surréaliste, non ? (rires)

Pour finir les gars, quels sont vos souvenirs d'Eurovision ?
Paul : Tu sais, je vais te dire un truc, je suis né en 1977, j'ai trente ans cette année, et la France n'a pas gagné depuis trente ans ! Si c'est pas un signe ça...

Pour écouter le titre "L'amour à la Française" qui représentera la France à l'Eurovision, cliquez ici.

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