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Le récent discours de Nadine Morano à propos de la France, qualifiée de « pays de race blanche » en citant le Général De Gaulle, ne cesse d'alimenter le débat. L'eurodéputée républicaine a créé la polémique et s'est engouffrée dans un tourbillon médiatique. Elle s'est également écharpée avec plusieurs ténors de son parti, dont son président Nicolas Sarkozy, mais réaffirme malgré tout sur France 2, dans l'émission "Télématin", aujourd'hui, qu'elle ne reviendra pas sur ses déclarations. Des propos qui ne sont pas du goût de Zaz...

"Elle est persuadée d'être dans le vrai"

Dans le cadre du concert pour la tolérance à Agadir, l'interprète de "Je veux" n'y est pas allée de main morte avec Nadine Morano lors de son dernier entretien avec Paris Match, dont un premier extrait a été révélé dimanche 4 octobre. Interrogée par nos confrères à propos de cette affaire, l'artiste a répondu : « Wow ! On est obligé d'en parler ? Je pensais que l'on vivait tous sur la même planète, mais pas Nadine Morano. En plus, elle est persuadée d'être dans le vrai » a-t-elle répondu, avant de conclure, sans langue de bois : « C'est dramatique de vouloir mettre des gens dans des cases… Difficile de rester tolérant avec elle… ». Zaz en a profité pour donner sa définition de la tolérance, expliquant qu'il est important d'après elle de « rencontrer quelqu'un sans préjugé » et de « s'enrichir de l'autre grâce à ses différences ».

Cet entretien a été réalisé à quelques jours de la diffusion au cinéma d'un documentaire retraçant son périple aux quatre coins du monde avec son dernier spectacle, tourné sur scène mais aussi dans l'intimité. « Il est présenté comme un portrait surprenant et touchant d'une artiste phénomène comme on ne l'a jamais vue auparavant ». Zaz prépare en parallèle son retour sur scène en France pour quelques concerts dont deux à Paris, à l'Olympia 30 et 31 janvier 2016. Par ailleurs, elle publiera le CD/DVD live de sa dernière tournée, "Sur la route", le 30 octobre, actuellement défendu par le titre inédit "Si jamais j'oublie".