WALK THE MOON

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1. Un groupe TNT

Pour Walk the Moon, tout a commencé en 2008. Originaire de Cincinnati, dans l'Ohio, Nicholas Petricca a eu envie de monter son groupe de pop-rock indie mais les changements de membres ont ralenti la naissance du projet. Finalement, en 2010, il trouve avec Kevin Ray, Sean Waugaman et Eli Maiman la combinaison parfaite. La même année, les garçons enregistrent leur premier album "I Want! I Want!", auto produit. Déjà, les premières compositions de Walk the Moon injectent une dose d'énergie sous-jacente, mais les intentions ne sont pas complètement abouties. Si la fougue éclatante arrivera plus tard dans leur répertoire, sur scène, les membres font déjà des étincelles en recouvrant leur visage (et celles du public) de peinture.

2. Des influences pop

Si le groupe a choisi son nom en hommage à la chanson "Walking on the Moon" de Police, les influences du quatuor sont toutes autres. Un son qui s'est affiné avec le temps pour la bande qui a véritablement explosé grâce à "Anna Sun" en 2012. Mais dès les premières secondes de son troisième album "Talking Is Hard", sorti en décembre dernier, l'explosion de couleurs, d'influences et de sons est jouissive. Tout au long du disque, une bonne humeur naturelle, percutante et communicative s'empare de l'auditeur, qui ressent tour à tour l'énergie de Two Door Cinema Club, la folie de Capital Cities et l'efficacité des tubes de Phoenix. Addictive, voilà le qualificatif le plus approprié pour décrire la musique de Walk the Moon, mêlant à la fois la pop, le rock, la synth-pop et la dance.

Ecoutez "Different Colors" de Walk the Moon :

3. Une machine à tubes

L'album "Talking Is Hard" est une claque. Les premières notes de "Different Colors", avec ses guitares folles, ses synthés et ses "ouh ouh" 80's, donnent le ton d'un disque qui ne faiblit quasiment jamais. Fédérateur sans être facile, le titre est le premier d'une avalanche de tubes radiophoniques potentiels. Envoyé aux programmateurs français, "Shut Up and Dance" en est peut-être le meilleur exemple. Produit par Tim Pagnotta, du groupe Sugarcult, le single nous emmène d'univers en univers, secouant l'oreille tel un grand huit lancé à toute allure. Une écoute suffit pour devenir accro. Impossible également de résister au survitaminé "Avalanche", énorme coup de coeur, avec ses envolées vocales et ses guitares à la Two Door Cinema Club. "Portugal", "Down In the Dumps", "Work This Body"... Un seul titre à conseiller ? Impossible.

Regardez le clip "Shut Up and Dance" :


Ecoutez l'album "Talking Is Hard" de Walk the Moon :