Vianney

Crédits photo : Pochette de l'album
Vianney donne rendez-vous à ses fans le 25 novembre. Il y a deux ans, le public français faisait connaissance avec ce jeune chanteur originaire de Pau sur "Je te déteste", un premier single au texte piquant qui dévoilait un talent prometteur. La suite est venue confirmer les espoirs placés en lui. Régulièrement invité sur les plateaux de télévision, sa guitare en main, Vianney a peu à peu conquis les foules, faisant de sa chanson "Pas là" un tube passé en boucle à la radio. Parti à la rencontre de ses fans lors d'une tournée-marathon qui a sillonné la France entière, l'auteur-compositeur-interprète de 23 ans est finalement parvenu à séduire plus de 100.000 curieux, charmés par sa simplicité. Consécration ? Lors des dernières Victoires de la musique, Vianney a remporté le prix de l'Artiste masculin de l'année !

A LIRE - Vianney : à qui est destinée la chanson "Pas là" ? Le chanteur lève le voile !

Il est donc temps pour Vianney de passer à la phase 2 de sa conquête des coeurs. Son nouvel album, sobrement baptisé "Vianney", sera donc disponible le 25 novembre. Au programme ? Onze morceaux sensibles ou entêtants, bien souvent acoustiques, qui lèvent un peu plus le voile sur la personnalité attachante d'un artiste qui préfère s'exprimer à travers sa plume plutôt que devant les caméras. Avec "Je m'en vais", Vianney a d'abord proposé d'entrer en douceur dans le vif du sujet grâce à une jolie ballade désabusée au piano. Il aurait pu ensuite proposer un titre plus entraînant - comme "Tombe la neige" ou "Moi aimer toi" - mais visiblement, l'artiste veut continuer sur cette lancée.

"On m'a pas fait comme ça"

Mis en ligne cette semaine et d'une longueur de près de sept minutes, "Le fils à papa" permet à Vianney de tomber le masque. Las d'être considéré selon ses origines sociales, le chanteur assure qu'il est, au fond, un garçon comme les autres, parfois terrassé par la peine ou touché par les épreuves de la vie. « Ils disent j'ai de la chance, Et je déteste ça / Je connais mon enfance, Et je déteste moi / Car on est jamais trop riche, Et puis toujours trop pauvre / Et les autres on s'en fiche, Jusqu'à ce qu'ils nous sauvent » clame-t-il avec intensité sur des notes de guitare, la gorge serré par l'émotion, tandis que l'enveloppent progressivement des violons. Sublime !

Écoutez "Le fils à papa" de Vianney :