Vanessa Paradis

Crédits photo : ABACA
Ce soir à 20h50 sur France 2, Yann-Arthus Bertrand et Michael Pitiot dévoileront le documentaire "Terra", sur l'avenir de la planète, pour lequel Vanessa Paradis a accepté de prêter sa voix. « J'ai pas changé, j'ai toujours été engagée mais je ne suis pas une bonne porte-parole. Je chante... Je peux motiver les foules en chantant, en jouant, mais en parlant de choses vraies, sérieux, ça m'impressionne trop. En revanche, quand on a besoin de mon aide... (...) Quel cadeau, j'étais tellement flattée de la proposition. J'ai toujours aimé regarder les documentaires sur la planète. Avec mon père, depuis petite, nous sommes fans de ça » a confié la chanteuse au micro d'Europe 1, confiant que c'était la première fois qu'on lui faisait une telle proposition.

"Je regrette qu'on en parle autant"

Au passage, Vanessa Paradis est revenue sur les critiques de sa couverture dénudée pour Vogue Paris, sur laquelle elle expose sa jambe, ses fesses et le bas de son dos, et qui a été très critiquée à cause de la minceur de l'artiste. Une séance photo qui a eu lieu il y a « très longtemps ». « Je regrette qu'on en parle autant alors qu'on ferait bien de parler de la planète et de la nature. Par contre, toute l'année ou l'été, quand on me poursuit en maillot de bain, les paparazzi qui racontent ma vie de long en large, ça n'énerve personne (...) Mais quand c'est moi qui décide de montrer le profil de mes fesses... Oh la la ! Donc vaut mieux pas en parler » a-t-elle lâché avec le sourire, face à Caroline Roux.

Regardez l'interview de Vanessa Paradis sur Europe 1 :



Justement, dans son interview pour Vogue, Vanessa Paradis est revenue sur ses difficultés à affronter la célébrité et même sa collaboration pas toujours évidente avec Serge Gains­bourg. Leur album commun "Varia­tions sur le même t'aime", sorti en 1990 et contenant les titres cultes "Tandem" ou "Dis-lui toi que je t'aime", a d'ailleurs laissé des traces. L'homme à la tête de choux avait même confié à ce sujet que « Para­dis, c'est l'en­fer ». Mais l'interprète de "Joe le taxi" a voulu rectifier les choses : « On a pas mal dit que je lui en avais fait voir de toutes les couleurs, fait réécrire tous les textes, mais c'est faux. Il les écrivait, il venait nous voir en studio, on les découvrait, on les essayait. Il y en avait des sublimes, et parfois, il y avait quelques phrases faciles que je lui ai demandé de reprendre ».

"On savait que les humeurs de Serge pouvaient chan­ger"

Mais Vanessa Paradis l'assure, « on parle d'une phrase ou deux sur trois chan­sons, rien de plus ». « On savait que les humeurs de Serge pouvaient chan­ger, qu'il avait des hauts et des bas fulgu­rants, qu'il passait du rire aux larmes, du sérieux à la décon­nade en un quart de seconde » s'est-elle souvenue. Pour elle, d'ailleurs, Serge Gainsbourg est « un génie » : « Mais ça ne l'em­pê­chait pas parfois de recy­cler une bonne formule. Je suis sûre qu'au final, il devait être ravi que je n'ai pas laissé passer une phrase complai­sante ».

Et leur rencontre, pour lui faire écouter des mélodies afin qu'il pose ses mots dessus restera malgré tout un excellent souvenir gravé à jamais : « S'il retenait, ne serait-ce qu'une chanson, c'était déjà fabuleux. J'étais pétrifiée de timidité (...) A la fin, je m'en souviens comme si c'était hier, (...) il a dit "Mais moi, je les aime toutes. Je ne pourrais pas toutes les faire ?" Rien que d'y penser, j'ai encore des frissons ».