Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Un an et demi après le succès mondial de l'album "Starboy", emmené par le tube éponyme et "I Feel It Coming" feat. Daft Punk, The Weeknd est revenu comme une ombre dans la nuit sans crier gare avec l'EP "My Dear Melancholy". Au programme ? Six morceaux ténébreux en forme de retour aux sources, dont deux collaborations avec l'artiste français Gesaffelstein, qui transpirent le désespoir et ruissellent de sensualité. C'est qu'entre temps, le chanteur canadien a eu le coeur brisé par Selena Gomez. Une rupture dont il se remet difficilement si l'on en croit les paroles profondément désabusées de "I Was Never There" (« What makes a grown man wanna cry ? ») ou de "Call Out My Name", déjà un tube aux Etats-Unis. « I said I didn't feel nothing, baby, but I lied / I almost cut a piece of myself for your life / Guess I was just another pit stop / Til' you made up your mind » déplore-t-il sur une mélodie au piano saisissante et épurée. Des déclarations qui ont touché le public en plein coeur : l'EP "My Dear Melancholy" s'est emparé de la première place des ventes au Billboard 200 !

Le coup de blues de The Weeknd

Alors qu'un making-of mystérieux et graphique baptisé "He Was Never There" a fait son apparition sur YouTube pour dévoiler les coulisses de l'enregistrement du projet, The Weeknd va pouvoir se frayer une place sur les chaînes de télévision maintenant que "Call Out My Name" est pourvu d'un clip. Pour le réaliser, le comparse de Lana Del Rey s'est adjoint les services du metteur en scène Grant Singer, connu pour son travail esthétique avec Lorde ("Green Light"), Taylor Swift et Zayn ("I Don't Wanna Live Forever"), Troye Sivan ("My My My!") mais aussi... The Weeknd, pour qui il a signé les vidéos illustrant "The Hills", "Can't Feel My Face" et "Starboy".

Leur alliance fait à nouveau des miracles grâce à une ambiance particulièrement hypnotisante. Seul dans une rue balayée par les vents à la tombée de la nuit, The Weeknd erre sans but pour tenter d'oublier la femme de ses tourments. Mais la douleur est trop forte et lorsqu'il se met à hurler sa peine, des chauves-souris surgissent de sa bouche pour plonger les lieux dans l'obscurité. Le tableau suivant l'emmène sur l'estrade d'un cinéma où il se fait happer par l'écran et traverse des paysages désertiques où les animaux semblent ôtés de toute étincelle de vie. Morose mais superbe !

Découvrez le clip "Call Out My Name" de The Weeknd :