The Beatles

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Il aura marqué toute une génération en tant que guitariste des Beatles, groupe emblématique s'il en est. Après les Rolling Stones et Bob Dylan, c'est donc George Harrison qui fait l'objet d'un documentaire réalisé par le mythique réalisateur Martin Scorcese. Près de quatre ans après l'annonce du projet, le docu serait bel et bien sur le point de voir le jour. Il se composera d’images d’archives et d’interviews de ses amis les plus proches tels Eric Clapton, Paul McCartney, Tom Petty, Eric Idle (Monthy Python) ou encore Ringo Starr. Retraçant le parcours de Harrison depuis ses débuts musicaux à Liverpool jusqu'à sa vie en tant que musicien, chercheur, philanthrope et réalisateur de films, le documentaire sera aussi émaillé de performances live, d'extraits de film faits-maison, de photos personnelles... en bref, de beaucoup de matériel jamais dévoilé jusqu'alors. "Living in the Material World" sera diffusé en avant-première dans le cadre du New York Festival qui démarrera le 30 septembre prochain à New-York. Il sera ensuite diffusé en deux parties les 5 et 6 octobre 2011 sur la chaîne américaine "HBO", et sera disponible dès le 10 du même mois en DVD et Blu-Ray en plus d'une édition Deluxe.

Découvrez le trailer de "George Harrisson : Living in The Material World", de Martin Scorcese :


Dans l'ombre du tandem Lennon/McCartney, George Harrison était le Beatle timide. Avec des compos telles que "While My Guitar Gently Weeps" ou "Something", il a souvent fait preuve de son talent au sein du groupe sans jamais vraiment réussir à s'imposer. Ces années de travail acharné lui ont permis de mener une carrière solo en dents de scie ponctuée par quelques pépites, de "All Things Must Pass" (1970) avec son tube "My Sweet Lord" au supergroupe Traveling Wilburys. Décédé en 2001 des suites d'un cancer du poumon, George Harrison s'est construit, tant sur le plan musical que sur le plan humain, en étant un Beatle. Discret, il s'est toujours efforcé de fuir les projecteurs, que ce soit à l'époque de la Beatlemania ou pendant sa carrière solo, prenant régulièrement des pseudonymes pour conserver un anonymat relatif. De Carl Harrison à l'Angelo Mysterioso, de Hari Georgeson à Nelson ou Spike Wilbury, sa contribution à la musique restera comme l'héritage laissé par un guitariste exceptionnel qui se voulait un homme ordinaire.