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Nikos Aliagas : "Star Academy ? On prenait cher, on nous disait que c'était de la merde"

Par Matthieu RENARD | Rédacteur
Nikos Aliagas est revenu sur la grande émission qui l'a véritablement fait connaître au grand public : "Star Academy". Et les premières semaines, tout ne s'est pas passé comme prévu...
Crédits photo : DR
Il est partout ! Alors "The Voice Kids" touche à sa fin et que les tournages de la saison 5 de "The Voice" devraient démarrer prochainement, l'animateur Nikos Aliagas se lance dans une nouvelle aventure musicale sur Europe 1. Il a accordé un entretien exclusif à Karine Ferri pour son émission "Un dimanche avec Karine Ferri", en partenariat avec Pure Charts. L'animatrice est revenue avec le présentateur sur le télé-crochet incontournable des années 2000 qui a marqué les Français : "Star Academy". Pure Charts vous dévoile en exclusivité quelques moments choisis.

"On essayait de me faire passer pour un bouffon"


Lancé en octobre 2001, le programme de TF1 qui a découvert des talents comme Olivia Ruiz, Nolwenn Leroy ou Elodie Frégé a mis du temps à trouver son public et les premières semaines ont été compliquées à vivre pour Nikos. « Je me suis retrouvé là, catapulté, très vite bizuté par le milieu, par les magazines, qui essaient de me faire passer pour un bouffon. Ca ne marche pas au début. Donc à ce moment là, je doute. » explique celui qui n'avait jamais présenté un prime en direct jusqu'alors.

Retrouver notre interview musicale de Nikos Aliagas, avec toutes ses chansons préférées...


« J'ai souffert de ne pas pouvoir avancer à ce moment là. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Pourquoi je suis là dedans ? » confie l'animateur. Mais c'est sa mère qui l'a convaincu de ne pas abandonner : « Elle m'a dit "Mais tu n'as pas honte ? Tu veux démissionner ? Tu te prends pour qui ? Finis ce que tu commences au lieu de te plaindre". » Nikos a bien fait d'écouter sa maman quand on connait le succès de l'émission qui a marqué des génération et dont la saison 1 qui a couronné Jenifer s'est terminée devant plus de 14 millions de téléspectateurs.

On disait "c'est de la merde, c'est de la télé-réalité"


« On prenait cher à l'époque. Aujourd'hui tout le monde dit que c'est génial. Mais à l'époque il y avait ceux qui aimaient et une grande partie n'aimait pas. On disait "c'est de la merde, c'est de la télé-réalité", mais c'était très peu de la télé-réalité, c'était surtout de la variété. D'ailleurs l'émission a déployé ses ailes quand on a fait que des rencontres avec de la variété. Quand l'enfant d'à côté chantait avec Johnny Hallyday et Madonna. Ca faisait rêver. » s'est également rappelé le présentateur de "The Voice".

Au micro de Karine Ferri, il a aussi évoqué avec émotion Gregory Lemarchal encore très présent dans son coeur : « Je pense à cette soirée unique, à l'association Grégory Lemarchal, à ses parents... On l'a en nous, on l'aura à vie. On le racontera à nos enfants... On ne doit pas l'oublier et on doit penser à l'association ».



Nikos Aliagas est désormais aux commandes de la nouvelle émission musicale mensuelle d'Europe 1 intitulée "Un soir avec". Le premier numéro, diffusé cette semaine et enregistré en direct du théâte Comédia à Paris, mettait à l'honneur des "chics filles" comme Yael Naim, Lou Doillon et La Grande Sophie. Il fera d'ailleurs des révélations sur ce nouveau projet au cours de l'entretien avec Karine Ferri diffusé dimanche sur RFM, ainsi que des confidences sur son enfance, son affection pour le lauréat de "The Voice" 3 Kendji Girac, qui a écoulé un million d'exemplaires de son premier album, et la façon dont il gère la notoriété et sa vie privée.

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