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jeudi 01 septembre 2022 10:54

Oscar Sisto menacé de mort pendant la "Star Academy" : "On a tout eu"

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Le retour de la "Star Academy" sur TF1 remet en lumière l'ancien corps professoral du château. Invité sur Virgin Radio, Oscar Sisto a révélé si oui ou non il serait de retour dans l'émission culte, avant de confier avoir reçu des lettres d'insultes et des menaces de mort lorsqu'il était professeur de théâtre dans le télé-crochet.
Crédits photo : Bestimage
Un peu plus de 20 ans après avoir incarné une révolution du petit écran, la "Star Academy" fera bientôt son grand retour à l'antenne sur TF1, avec une toute nouvelle saison animée par Nikos Aliagas. Comme à la belle époque, les futurs candidats seront enfermés dans le château des Vives Eaux, à Dammarie-Les-Lys, et apprendront le métier de chanteur en suivant des cours avant un prime hebdomadaire. Chaque semaine, après les évaluations, les moins bons candidats seront nominés et l'un d'eux devra quitter l'aventure. Pour l'heure, aucune date de diffusion n'est précisée mais la "Star Academy" devrait vraisemblablement trouver sa place dans la grille de la première chaîne d'octobre à novembre, après "The Voice Kids". Fils de Jean-Jacques Goldman et fondateur du label MyMajorCompany, Michael Goldman sera le nouveau directeur de l'académie tandis que Jenifer, première gagnante historique de la "Star Ac", a confirmé sa participation sans donner plus de précisions sur le rôle qu'elle tiendra.

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"Il faut qu'il y ait du changement"


S'il y en a un qui sera devant son poste de télévision pour suivre le programme, c'est bien Oscar Sisto ! L'inoubliable professeur de théâtre des saisons 2, 3 et 4 de la "Star Academy", aujourd'hui âgé de 65 ans, est absolument enchanté par cette résurrection. « Je suis ravi ! C'est une émission qui a un esprit qui nous manquait. Je souhaite plein de bonnes choses à cette émission » confie-t-il sur les ondes de Virgin Radio. D'ailleurs, des bruits de couloirs persistants annoncent le retour d'Oscar Sisto au sein du corps professoral. Alors, qu'en est-il ? L'animateur Guillaume Genton a tenté d'en savoir plus mais le comédien et metteur en scène l'assure, il n'a pas été approché par TF1. « Non, pas pour l'instant » a-t-il répondu, pas forcément convaincu que l'idée serait ingénieuse malgré son affection pour la "Star Academy" : « Quitte à faire un remake, il faut qu'il y ait du changement ! Les nouvelles générations ne savent pas ce qu'on a vécu nous, ils vont découvrir autre chose. Il faut donner cette chance-là aussi à cette jeunesse ».



"On recevait des lettres parfois très racistes"


Au passage, Oscar Sisto est revenu sur son expérience au sein du château aux côtés de Nolwenn Leroy, Elodie Frégé ou Grégory Lemarchal, qui lui a laissé de beaux souvenirs en tête... mais aussi quelques désagréments dont il se serait bien passé. La très large audience de la "Star Academy", qui créait l'événement toutes les semaines avec son parterre de stars françaises et internationales, a complètement bouleversé la vie privée des professeurs. Comme Raphaëlle Ricci, Oscar Sisto a été victime d'un déferlement de haine qui a poussé la production à prendre des mesures drastiques. « On avait reçu des insultes, et on avait même reçu des menaces de mort. J'habitais en face du bois de Vincennes, et tous les profs avaient des flics devant leurs portes car on avait tous des menaces de mort » a-t-il révélé sur Virgin Radio, face à des chroniqueurs sous le choc.

A LIRE - Jenifer : que pense-t-elle du retour de la "Star Academy" ?

La raison de cette rancoeur ? « Les gens considéraient comme injuste, parfois, qu'on élimine certaines personnes donc on avait des menaces de mort, on recevait des lettres parfois très racistes ». « On a tout eu… » a assuré l'ancien professeur, d'origine argentine, qui le reconnaît aujourd'hui : « Ce n’est pas simple cette confrontation avec le public ». A l'heure des réseaux sociaux, pas sûr que le public soit plus clément envers ceux qui prendront sa relève !

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