Star Academy

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Nikos Aliagas souhaitant la bienvenue aux nouveaux élèves de la "Star Academy". L'image n'est pas une archive datant d'il y a 20 ans, lorsque Jenifer, Mario ou Olivia débarquaient sur le plateau qui allait bouleverser leur vie, mais bien celle que les téléspectateurs de TF1 pourront voir cet automne lors du grand retour de l'émission culte. Après un mystérieux teaser et des mois de rumeur, c'est officiel, la "Star Academy" rouvrira bientôt ses portes pour une nouvelle saison forcément pleine d'excitation pour les apprentis chanteurs qui intégreront le casting, après l'appel à candidatures lancé par la première chaîne durant un épisode de "Koh-Lanta". Pour les anciens, cette annonce est une bouffée de nostalgie. « C'était un retour nécessaire. C'est une émission qui a marqué les gens. Et qui a quelque chose de différent des autres programmes. (...) Je suis très curieux de retrouver le château, les cours, les élèves... Cela arrive au meilleur timing possible » confie Oscar Sisto, emblématique professeur de théâtre qui donnait des cours à Nolwenn Leroy, Elodie Frégé et Grégory Lemarchal durant les saison 2, 3 et 4. Même son de cloche du côté de Jean-Pascal, candidat phare de la première saison : « C'est normal que cela reprenne. L'histoire n'était pas finie ».

"Le château est un repère pour le public"

Le public passionné qui suivait chaque soir le quotidien des élèves retrouvera ses marques. En plus de Nikos Aliagas à la présentation, le château des Vives-Eaux de Dammarie-les-Lys sera de nouveau le théâtre de ces aventures inédites à en croire Le Parisien, même si l'actuel propriétaire des lieux ne confirme pas l'information. Mais de gros travaux sont en cours et Endemol, qui produit la Star Academy, aura sans doute très à coeur de remettre à l'antenne ce décor si familier. « Le château est à la Star Academy ce que la tour Eiffel est à Paris. C'est un élément très important. C'est un repère pour le public » estime Oscar Sisto, approuvé par Kamel Ouali. « C'est un lieu qui en impose. Et c'est important, à la fois pour le public et pour les élèves. C'est une académie, c'est quelque chose de très grand » renchérit l'ancien professeur de danse et chorégraphe du divertissement.

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"Pour nous, c'était une école de la vie"

Magalie Vaé lui donne raison. « Cet endroit représente tellement de choses pour moi. La dernière fois que j'y suis allée, c'était pour le prime spécial au moment de la disparition de Grégory Lemarchal. Ça me ferait du bien d'y revenir » témoigne auprès de nos confrères la grande gagnante de la saison 5, impatiente de voir le profil des nouveaux candidats. Car les rouages de l'industrie musicale ne sont plus les mêmes aujourd'hui qu'il y a deux décennies... « Il faudrait des cours pour apprendre comment fonctionne la fabrication d'un album. À 18 ans, on suit le mouvement, on fait confiance. J'aurais fait les choses différemment si j'avais su. Ils pourraient aussi lancer des cours d'écriture » suggère-t-elle. Cyril Cinélu, vainqueur de la saison 6 du programme, craint en effet de voir arriver une génération rompue aux codes de la télévision : « Depuis, il y a eu 50 000 émissions de téléréalité, ils ont été bercés par "Les Anges" ou "Les Princes de l'amour", alors j'espère que la Star Ac va garder sa belle âme. Pour nous, c'était une école de la vie, il n'y avait pas de place pour les clashs et les disputes. N'oubliez pas que c'est avant tout du travail ! ».

"Il ne faut pas que ça devienne Les Marseillais"

Sur ce point précis, les avis sont partagés. « Il faut garder l'ADN de l'académie. On ne peut pas se passer de la partie téléréalité par exemple. Les gens veulent voir des progressions, même quand on se casse la gueule » souligne Jean-Pascal, qui se dit favorable au retour des quotidiennes - un sujet encore âprement débattu au sein de TF1, qui envisage plusieurs pistes dont une bascule partielle sur TMC. Oscar Sisto, lui, émet quelques réserves. « Il en faut [de la télé-réalité] mais modérément. À une époque, on les a peut-être un peu trop filmés en slip en train de déconner plutôt que pendant les cours. Il ne faut pas que ça devienne "Les Marseillais en vacances" » juge-t-il. Quelle que soit sa formule, cette "Star Academy" 2.0 aura comme premier défi de ramener le maximum de stars francophones et internationales, à une époque où l'argent ne coule plus à flots dans l'industrie de la musique et où la promotion des artistes passent avant tout par leurs réseaux sociaux. « On a tendance à oublier que la Star Academy était le plus grand plateau d'Europe à l'époque. C'était un passage obligé et je suis persuadé que de nombreux artistes continueront de venir. Quitte à payer une partie de leur poche si leur maison de disques française ne peut pas assurer tous les frais » avant Kamel Ouali. Réponse dans quelques mois !