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Le 2 juin, Robbie Williams a donné le coup d'envoi de sa nouvelle tournée mondiale. Le crooner britannique a vu les choses en grand puisque 34 concerts sont planifiés un peu partout en Europe jusqu'à mi-septembre, dans le but de présenter les pistes de son dernier album "Heavy Entertainment Show". Un 11ème opus introduit à travers le clip déjanté de "Party Like A Russian", qui a valu à l'ex-membre de Take That quelques nuits blanches... « Je ne suis jamais serein. Et je suis très anxieux pendant tout le temps de la conception et de l'enregistrement de l'album. Il y a tant de choses que je dois maintenir à flot. Et, surtout, il y a à l'intérieur de moi cet enfant brisé qui ne veut pas avoir honte et qui veut réussir. On dirait que mon équilibre dépend entièrement du succès du disque. Ca a toujours été comme ça. Ma plus grande inquiétude est que tout cela me soit enlevé » confie-t-il dans les colonnes de Paris Match, à l'occasion de sa venue à l'AccorHotels Arena de Paris ce samedi 1er juillet.

"Je ne m'en suis toujours pas sorti"

De ses nouvelles chansons, Robbie Wiliams avoue avoir une tendresse particulière pour "Hotel Crazy", un duo concocté avec l'artiste canadien Rufus Wainwright. « Je suis un grand fan de Rufus, il est unique, c'est un compositeur incroyable. Il est venu en studio et nous avons partagé cette chanson profonde, théâtrale, qui traite des maladies mentales » explique le rockeur britannique. Un sujet qui le touche d'autant plus qu'il admet être confronté à la dépression depuis des années. « Vous avez un peu de temps devant vous ? Cela fait 42 ans ! Je ne m'en suis toujours pas sorti mais je le gère différemment aujourd'hui » confesse celui qui a mené un combat de longue haleine pour fuir ses démons : « Je ne fais plus "d'automédication" : un mélange de cocaïne, d'ecstasy et d'alcool. Mais c'est toujours là, rampant ».

Aujourd'hui marié et père de deux enfants, Robbie Williams aborde la maladie avec sérénité. Il y a 11 ans, le chanteur avait accepté de raconter son histoire dans le documentaire primé "The Secret Life of the Manic Depressive" de Stephen Fry. Il continue de le faire en musique. « Je ne combats plus la maladie, je l'accepte, je fais avec. J'essaie de vivre le plus confortablement possible avec ce fardeau » révèle-t-il, précisant suivre un traitement pour se soigner. Des confessions courageuses !

Ecoutez "Hotel Crazy" de Robbie Williams et Rufus Rufus Wainwright :