Raphael

On est bien loin du poète romantique qui entonnait il y a quelques années "Ne partons pas fâchés" ou encore le tube "Caravane". Raphaël a changé ! Et il le prouve avec le clip de son nouveau single "Manager", premier extrait de l'album "Super Welter" à découvrir à compter du 22 octobre. Sa transformation, le chanteur la synthétise par des tatouages qu'il se fait graver sur la peau. Raphaël nous propose un « low cost pour l'enfer » comme il le chante dans son nouveau titre en multipliant les références à la boxe, un sport de combat qu'il a appris à connaître durant ces derniers mois. « Il y a six mois, à la fin de la tournée, sentant venir le trou d’air créé par le vide de la scène, j’ai poussé la porte d’une salle de boxe sur les conseils d’un ami. Certains bouffent du chocolat ou vident des bouteilles, j’ai trouvé l’idée de la boxe » a-t-il confié au site Next Libération.

La vidéo de "Manager", réalisée par Raphaël lui-même, donne un avant-goût de l'ambiance qu'il a imaginée pour le sixième chapitre de sa carrière, deux ans après avoir séduit près de 80.000 Français avec l'univers rétro-futuriste de l'album "Pacific 231". Place aux sons synthétiques et à une musique planante. Raphaël a travaillé avec une équipe plus réduite et la plupart du temps tout seul pour réaliser dix nouveaux morceaux dont "Mariachi blues", "Collision" et "Noire sérénade". « Je joue tous les instruments ; pas de batterie, rien que des machines ; pas de cordes, rien que des synthés ; tout est bricolé, dans un appartement, avec mon producteur Benjamin Lebeau (du groupe The Shoes), pas de studio, hormis au mixage » a-t-il confié, toujours au même site internet.

Raphaël a changé du tout au tout ! Et même son look, comme en témoigne la pochette de l'album "Super Welter", révélée il y a peu. Cheveux ondulés et regard de bad boy : le comeback de Raphaël s'annonce surprenant !

Tracklisting de "Super Welter"

1. Manager

2. Déjà vu

3. Voyageur immobile

4. Peut-être

5. Mariachi blues

6. Insensible

7. Asphalte

8. Collision

9. Noire sérénade

10. Quand j'aimais vraiment