Le second album de Quentin Mosimann est entré sur la 7ème marche des ventes de disques en France, écoulant 4 827 exemplaires, mais échoué depuis, passant sur les 59ème, 97ème, 141ème et 177ème marches, avant de sortir du classement. C'est tout de même un second Top 10 pour l'interprète de "Toc, toc" (dont le live au Casino de Paris est à découvrir en fin d'article), rappelons que son premier disque "Duel" était entré n°2, il y a deux ans. En attendant, et afin de poursuivre l'exploitation de cet opus - que le jeune homme défend avant tout sur scène (il sera à l'Olympia les 25 et 26 septembre prochains, sans parler d'une tournée en France), c'est "Gimme Me A Break", il est vrai l'un des morceaux les plus efficaces de l'album, que l'artiste a choisi pour en poursuivre l'exploitation, assorti d'un clip semi-live (la scène étant son endroit de prédilection).

Découvrez le clip semi-live de Quentin Mosimann, "Gimme A Break" :


A l'écoute de "Exhibition", on a malheureusement le même avis que nous avions sur ses premières compositions, les textes sont faibles, beaucoup trop faibles : «c'est précisément là que le bas blesse .../... même si indéniablement sincères, ce qui n'est déjà pas si mal. C'est là qu'on se dit - de nouveau, qu'avec un bon auteur à ses côtés, il pourrait encore beaucoup». Les choses n'ont pas changé. Car si ce n'est pas de "Toc, toc" dont il s'agit, un single qui possède un texte frais, ludique, mais bien amené (merci François Bernheim), on ne peut pas en dire autant de ceux écrits par Quentin, ou par Pierre Palmade : "Tu le reconnaitras", sur le même thème que "En attendant ses pas" de Jean-Jacques Goldman pour Céline Dion, ou que "Sans dire un mot" pour Emmanuel Moire, est dix fois moins fort que ces derniers, par exemple. Un très bon point en revanche pour "Gainsbourg Zéro-dix" signé Bertrand Soulier, qui ferait un excellent nouveau single.
«Gainsbourg est une de mes idoles. J’aime les artistes qui ont du culot. Il est fantastique, a tout osé. C'est un précurseur du nouveau millénaire» déclarait Quentin Mosimann lors d'une interview donnée à Charts in France en mars dernier, et disponible en intégralité en cliquant sur ce lien.