Michel Polnareff

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Michel Polnareff fourmille de projets inattendus. Et le prochain risque de faire parler : dès le 5 mai prochain, il lancera l'exposition "Polnarêves" au Palace à Paris. Depuis la mythique salle de la capitale, le chanteur de "Lettre à France" proposera au public « une expérience immersive » et « un voyage extraordinaire » à travers sa carrière. D'ailleurs, il donnera des concerts à distance chaque vendredi et samedi depuis son domicile à Los Angeles. Toujours féru de nouvelles technologies, l'artiste se dit très « excité » par cette expérience : « Il y aura un mélange d'exposition et de live. Vous allez entrer dans ma tête, tout sera virtuel, avec des images inédites, et certains jours, j'accueillerai le public chez moi, je jouerai pour eux en direct, avec une grande interaction. C'est une première mondiale ».

Un nouvel album ? "Ce n'est pas exclu du tout"

S'il interprétera sans aucun doute ses plus grands tubes, comme "Love Me Please Love Me" ou "Goodbye Marylou", Michel Polnareff pense aussi à l'avenir. Et pourquoi pas un nouvel album, quatre ans après "Enfin !" ? « Ce n'est pas exclu du tout » révèle-t-il dans les colonnes du Parisien, même s'il dit préférer se concentrer sur son exposition : « Mais pour l'instant, je suis comme un âne à qui on a mis des oeillères, je ne vois que "Polnarêves" le 5 mai et pendant trois cents jours. Je sais aussi qu’il y a un album en préparation, mais sur lequel je n'agis pas directement ». Dans une autre interview pour RTL, l'artiste avoue qu'il a « composé beaucoup de choses » durant cette période de crise sanitaire et de confinement : « Oui je compose énormément... Je vais peut-être enregistrer, j'ai un studio chez moi, là j'ai composé des trucs que je trouve vraiment bien, mais il faut vraiment que je me concentre sur Le Palace ».

Le disque "Enfin !" a été "complètement assassiné"

S'il reste bien mystérieux autour de ce nouveau projet, espérons seulement qu'il ne mette pas trois décennies à sortir, comme ce fut le cas pour "Enfin !" publié en novembre 2018, 28 ans après son prédécesseur. Si l'album n'a d'ailleurs pas rencontré le succès escompté, le musicien se désole au Parisien que les « chansons [soient] passées un peu inaperçues » et parle d'un bug technique : « C’est dommage parce que c'était un très bel album. Mais un mec d’Universal Music a donné des mauvais fichiers à la gravure et le disque sonne comme de la merde. Alors qu'à la radio, c'est super. Quand vous passez huit ans sur un disque, que le mixage est parfait et que ça sonne comme ça, ça vous fout un coup. C'est un manque de respect total ». Il en parle même comme d'un disque « complètement assassiné » sur RTL : « Je n'en revenais pas de la mauvaise qualité de la gravure. Evidemment, j'étais épouvantablement déçu »

En attendant, les fans pourront se consoler dès le 18 février avec son célèbre album "Live at the Roxy" édité pour la première fois en vinyle. « Très surpris » par cette sortie, Michel Polnareff s'est souvenu avec nostalgie de ce concert exceptionnel donné à Los Angeles en 1995 : « C'était bizarre parce qu'il n'y avait pas eu de pub du tout. C'est une très petite salle, 400 ou 500 personnes, mais il y avait 3 ou 4.000 personnes sur Sunset Boulevard et je ne sais pas comment ils ont appris que j'y passais. (...) C'était un très très beau concert ». Enfin, si ses représentations durant l'exposition "Polnarêves" contiendront peut-être des chansons inédites (« Je n'y ai pas pensé mais pourquoi pas »), le chanteur n'exclut pas un réel retour sur scène, lui qui n'a pas donné de concert en France depuis 2016 : « Pour l'instant, j'ai le focus sur ce truc-là et je ne pense pas au reste. Je veux que ce soit à la hauteur de ce qu'on espère ».