Mathieu Des Longchamps

Crédits photo : Piergab
C'est l'un des petits bijoux du printemps. Dans son premier album "Vivo En Panamá", Mathieu des Longchamps abat les frontières géographiques entre la France et l'Amérique latine en proposant une dépaysante collection de chansons à la guitare, interprétées avec entrain et timbre suave dans les langues de son coeur : l'espagnol et le français. « Cela reflète deux aspects de ma vie. Jusqu'à l'âge de 5 ans, j'ai grandi au Panamá dans une cabane sur pilotis isolée. Ensuite, avec mes parents, nous avons fait des allers-retours entre Paris et le Panamá (...) Les chansons en espagnol sont solaires, nostalgiques aussi car elles évoquent mon paradis perdu. Celles en français représentent ma vie à Paris, mon quotidien d'adulte, donc des sentiments plus sombres et moins insouciants » décrypte-t-il au magazine L'Actu, fier de ce disque où les souvenirs et les cartes postales s'entassent entre chaque corde : « Il retrace toute ma vie. La première chanson, "La Guaira", qui est le lieu où je vivais au Panamá, parle de mon adolescence. L'album s'ouvre et se conclut sur le Panamá : c'est comme si je refermais un livre et que je regardais désormais devant moi ».

Regardez le clip "Là-bas de Mathieu Des Longchamps :



14 morceaux, 50 minutes et 43 secondes, c'est le temps de la parenthèse bienvenue, surtout en cette période fragile, que nous offre donc Mathieu des Longchamps, aussi fédérateur avec "Les bras dans les bras" (sorti l'an dernier dans une autre version baptisée "Vida Vivida") que touchant sur "Héros anonyme", évoquant en filigrane sa paternité. Depuis quelques semaines, le musicien nous emmène désormais "Là-bas", « un pied devant l'autre sans même y penser », avec un single prenant la forme d'une ode à l'évasion. Le morceau a déjà bénéficié début février d'une vidéo dont les images sont tirées d'un film tourné sur les terres de son enfance, au Panamá, qui sera divulgué en mai. Flairant le potentiel de son titre, Mathieu des Longchamps dote "Là-bas" d'un clip officiel réalisé par ses soins dans lequel il effleure les sujets principaux de l'album : la nostalgie et la quête initiatique. Un clip que Pure Charts vous propose de découvrir en exclusivité !

"C'est une allégorie de l'innocence"

Entre les monts rocheux, un garçon et une fillette sont livrés à eux-mêmes dans la nature. Avalant les kilomètres à petites foulées, le regard rivé vers l'horizon, le frère et la soeur courent « sur des plages où seul courrait le vent » et s'amusent au bord de l'océan, simplement animés par une soif de découverte... « Ce clip est un peu dans la continuité de celui de "Héros anonyme". C'est une allégorie de l'innocence et de la liberté d'être, propre à l'enfance. C'est une ode aux rêves, aux promesses du passé, et une symbolique du voyage de nos vies. C'est inspiré d'un périple que j'ai vécu à travers l'Amérique latine lorsque j'avais 19 ans. J'ai traversé des contrées lointaines à pied, durant des semaines, sans but précis et sans rien emporter, ni argent ni bagages, juste l'envie irrésistible d'être libre, comme les deux héros de ce clip » explique Mathieu des Longchamps à Pure Charts. Le petit garçon est d'ailleurs le même que celui qui apparaissait dans le clip de "Héros anonyme".

« Allá, allá, allá, allá, allá, allá, por allá » : des paroles que le public pourra prochainement fredonner aux côtés de Mathieu des Longchamps lors d'une tournée qui traversera la France entière. Rendez-vous sur les routes !