Marc Lavoine

Crédits photo : Montage Pure Charts Bestimage
En ce début d'année très calme musicalement, Marc Lavoine tire son épingle du jeu en publiant aujourd'hui son nouvel album "Adulte jamais", une formule empruntée à l'écrivain et réalisateur italien Pier Paolo Pasolini. « Tous les grands hommes, les grandes femmes, sont restés des enfants. Comme eux, je sais que je ne sais rien. Les autres savent qu’ils savent. Comment font-ils ? » confie l'artiste dans un portrait que lui consacre Paris Match, baptisé "Le coeur chagrin". Il est vrai que le disque, emmené par le single "Le train" ou "Manhattan", regorge de mélancolie. « Il n'est pas impossible que cet album soit empreint d'une certaine tristesse. Mais curieusement, cette tristesse fait mon bonheur. Je m'en nourris. Parce que je sais que je suis vivant. Avec mon chagrin, je m'arrange. Avec le chagrin des autres, c'est plus difficile » confesse Marc Lavoine, tandis que la presse people avance que le chanteur serait séparé de sa femme Line Papin, qui lui signe d'ailleurs un titre sur cet opus.

"Un homme peut-être, adulte jamais !"

L'album "Adulte jamais" est aussi motivé par une envie de renouveau puisque Marc Lavoine change ses habitudes, son fidèle compositeur Fabrice Aboulker laissant place à Darko et Mathieu Pigné, qui ont déjà officié pour Julien Doré ou encore Johan Czerneski. Même dans les collaborations du projet, les noms étonnent. Alors qu'il partage un duo avec Virginie Ledoyen, qui apparaît d'ailleurs dans le clip "Le train", l'artiste de 59 ans propose aussi pour la première fois un duo avec Grand Corps Malade sur "Adulte jamais", qui donne son nom au projet. Une chanson sur l'adolescence, avec l'esprit rebelle qui nous anime, et toutes les complexités de cette période cruciale, un pied entre l'enfance et l'âge adulte. « Et si on avait plus souvent raison à 19 ans ? » lance d'emblée Grand Corps Malade dès les premières secondes de ce titre pop, composé par David Faisques et Marc Lavoine, avant que ce dernier ne chante « Un homme peut-être / Un jour, qui sait ? / Un homme peut-être / Adulte jamais ! » sur son refrain radiophonique.



Sur ce single potentiel, les deux artistes assument leur part d'adolescence et comptent bien ne jamais s'en détourner. « Je marcherai que sur les bandes blanches au passage clouté », « Je verrai toujours des monstres dans la forme des nuages » ou « Je me méfierai toujours des vedettes et des stars et d'un monde dirigé par des mecs en costard » lance Grand Corps Malade, assurant que « la candeur d'une jeunesse c'est jamais décevant », tandis que Marc Lavoine évoque son amour pour la France, son attachement pour la classe ouvrière et se replonge dans ses années d'études. Un superbe duo !